L’ancien directeur de campagne de Jean Ping a répondu « oui » à l’appel au dialogue lancé par le président Bongo. Une volte-face plutôt mal vue dans les rangs des partisans de Jean Ping. Mardi 25 octobre, René Ndemezo’o Obiang a expliqué les raisons de son choix.
« L’élection présidentielle est terminée. Je ne crois pas à une troisième ou quatrième mi-temps », a martelé René Ndemezo’o Obiang. « La seule possibilité qui nous reste est d’explorer la voix du dialogue pour initier et imposer des réformes pour que les élections à venir soient meilleures que celles qui viennent de se dérouler », estime le désormais ex-directeur de campagne de Jean Ping
Voici les réformes que René Ndemezo’o Obiang attend du futur dialogue : « La limitation du nombre de mandats présidentiels, la durée du mandat, le retour des élections à deux tours, et une plus nette séparation des pouvoirs notamment indépendance de la justice », énumère-t-il.
Mais avant le dialogue, l’ancien ministre d’Omar Bongo pose des préalables. Ainsi, il cite la libération de tous les détenus politiques, la fin de la traque des opposants et la désignation d’un facilitateur consensuel. Reste que le responsable politique est combattu par plusieurs cadres de son propre parti qui restent eux fidèles à Jean Ping.