La Confédération africaine de football (CAF) a démenti ce mercredi les « rumeurs persistantes » de délocalisation de la CAN 2017, organisée au Gabon du 14 janvier au 5 février.
« Des rumeurs persistantes, circulant ces derniers jours sur les réseaux sociaux, désormais relayées par des organes d’information, font état de la délocalisation de la CAN 2017 », pointait l’instance africaine dans un communiqué, mercredi 23 novembre.
« La CAF tient à rappeler que, comme réitéré à moult reprises au cours de diverses interviews par son président, Issa Hayatou, il n’a jamais été question de trouver un pays de substitution pour abriter la CAN 2017 », ajoute-t-elle.
Ces rumeurs étaient nées des récentes contestations post-électorales ayant suivi l’élection présidentielle gabonaise, le 27 août 2016.
Issa Hayatou monte au créneau
Issa Hayatou, président de la CAF, avait même confié début octobre que son organisation avait refusé de « décaler de quelques jours » la tenue du tournoi, après les troubles suscités par les résultats du scrutin.
Les deux camps d’Ali Bongo Ondimba et de Jean Ping continuent de s’opposer quant à ces résultats, et ne parviennent pas à s’accorder sur les modalités d’un dialogue national.
La compétition, qui doit se dérouler dans les villes de Libreville, Franceville, Port-Gentil et Oyem, représente donc, de fait, un enjeu politique pour le président Ali Bongo Ondimba, dont le nouveau mandat est contesté par Jean Ping.
Le Gabon doit jouer le match d’ouverture le 14 janvier à Libreville contre la Guinée-Bissau, avant d’affronter le Burkina Faso et le Cameroun.
Par Jeune Afrique avec AFP
3 novembre 2016 à 21h50 — Mis à jour le 24 novembre 2016 à 10h12