Les Kényans ont une nouvelle fois brillé sur la distance reine du fond en remportant dimanche le marathon du Gabon, chez les hommes comme chez les femmes. Mieux, ils trustent les cinq premières places de la course masculine.
Avec les Éthiopiens, ils sont les rois incontestés de la discipline. Les coureurs Kényans ont fait honneur à leur statut dimanche à l’occasion du marathon du Gabon, l’une des épreuves les plus relevées du continent, qui fêtait cette année sa quatrième édition. Samson Bugei a été le premier à franchir la ligne d’arrivée, parcourant les 42 kilomètres 195 en 2 heures, 21 minutes et 15 secondes, à sept minutes environ du record établi par Luke Kibet en 2015 (2 heures 14 minutes 42 secondes).
Quintuplé kényan
Derrière lui, ce ne sont pas moins de quatre compatriotes kényans qui se sont succédé. Peter Kurui (2h 23min 29) et Julius Muriuku (2h 27 min 04 sec) complètent le podium, tandis que Geoffrey Kiproech et Amos Kiplagat finissent aux quatrième et cinquième places. Le triomphe est donc complet, et pas seulement chez les hommes.
Car chez les femmes, le Kenya aussi s’est distingué grâce à sa championne Emilie Chepkemoi, qui s’est imposée en 2h 50 min 34 sec devant sa compatriote et homonyme Diana Chepkemoi (2h 54 min 34 sec).
Une victoire gabonaise malgré tout
En marge de ces deux épreuves canoniques, une autre course s’est déroulée samedi 26 novembre. Il s’agissait de « La Gabonaise », un 5 000 mètres réservé aux femmes organisé par le fondation Sylvia Bongo Ondimba contre le cancer du sein. Un nom prédestiné puisque c’est une locale de 23 ans qui l’a emporté. Son nom : Madina Adjayi, qui monte donc sur la plus haute marche du podium après une 3e place en 2014 et une 6e place en 2015.
Barthélémy Gaillard