Le groupe français Bolloré, spécialisé au Gabon dans le secteur de la logistique vient d’acquérir 49% des parts de Necotrans, dans la Société des terminaux de conteneur du Gabon (STCG). Cette acquisition confère au groupe une position non négligeable.
Bolloré plus puissant que jamais ! Selon le média panafricain Jeune Afrique, le groupe vient d’acquérir 49% des actifs détenues par Necotrans dans la Société des terminaux de conteneurs du Gabon (STCG). Cette acquisition fait de Bolloré qui détenait jusque là 51% des actifs de la STCG , le seul et unique actionnaire de cette société avec la totalité des parts. L’annonce de cette transaction avait fait écho en octobre dernier mais Necotrans s’était réservé de confirmer la transaction.
Selon la même source, c’est au niveau du top management que toutes les négociations ont eu cours. Des tractations ont donc été effectuées par les hauts responsables des entreprises aux côtés de banquiers de la Banque d’affaires parisienne AM Capital, qui ont assisté les dirigeants du groupe Necotrans.
Bolloré n’était pas le seul groupe à être intéressé par les actifs de Necotrans. Plusieurs concurrents étaient également en lice. Pour l’heure, impossible d’en savoir plus sur les détails et le montant de la transaction. Après la cession de ces parts dans la STCG, Necotrans via sa filiale locale se concentrera sur dans la manutention du vrac dans les ports d’Owendo et de Port-Gentil.
Bolloré plus puissant ?
Grace à cette nouvelle acquisition, Bolloré renforce sa présence dans le fret et porte ainsi à quatre (STCG, SDV, SAGA et AFRITRAMP), le nombre de filiales présentes sur le territoire national. Au-delà de cette extension, le groupe s’arroge la capacité d’interagir sur presque tous les pôles de transaction logistiques au Gabon : transport aérien, terrestre, maritime, services dédiés aux commodités, opérateur de terminal portuaire, etc…
Cette extension des actifs de Bolloré au Gabon pourrait cependant, poser problème. L’implication de Bolloré dans la chaîne logistique locale est vue d’un mauvais œil depuis plusieurs années. Un peu partout, des ONG se sont souvent levées pour dénoncer les « pratiques anticoncurrentielles » du groupe. « Les marges pratiquées par les prestataires sont exagérées », avait reconnu le directeur général de l’Office des Ports et Rades du Gabon (Oprag), Rigobert Ikambouayat Ndeka.