En conférence de presse mardi 29 novembre 2016 à l’auditorium de Gabon Télévision, le Ministre de la Communication, porte-parole du Gouvernement, Alain Claude Billie By Nze a présenté quelques articles du nouveau Code de la communication, récemment adopté et promulgué qui viendra donner une nouvelle configuration du paysage médiatique gabonais.
Selon Alain Claude Billie By Nze, Ministre de la Communication, porte-parole du Gouvernement qui était face à la presse hier mardi 29 novembre à Libreville, la presse gabonaise doit désormais s’arrimer aux dispositions des articles du nouveau code de la communication adopté, promulgué et publié dans le journal officiel.
Dans son propos liminaire, Alain Claude Billie By Nze a rappelé que les nouveaux textes sont à certains égards conformes à ceux figurant dans l’ancien code de la communication, mais intègrent la nouvelle donne en s’inspirant de ce qui se fait à l’international.
A en croire le porte-parole du Gouvernement, l’article 44 du nouveau Code de la Communication est clair en ce qui concerne la responsabilité du journaliste. « Tout journaliste est personnellement responsable de ce qu’il écrit et ce qu’il publie. De ce fait, il doit s’assurer de la justesse et la véracité de l’information et comme il est écrit dans la charte de l’engagement du journaliste au Gabon. Il doit donc s’interdire l’injure etc. ».S’agissant des noms d’emprunt, l’article 45 autorise tout journaliste à user d’un pseudonyme à condition que celui-ci soit connu par le Conseil National de la Communication, CNC.
L’article 15 pour sa part stipule que le Président de la République, les membres d’une institution constitutionnelle, les membres du Gouvernement, les agents de l’Etat, ceux des collectivités locales, les magistrats, les dirigeants d’établissements publics et les autorités administratives indépendantes, les agents de forces de défense et de sécurité ,les salariés d’une entreprise publique ou parapublique de communication,les membres du directoire d’un parti politique ne peuvent pas être propriétaires d’une entreprise privée de communication ou d’une entreprise de métier cinématographique. »Il en est de même pour les personnes qui résident hors du Gabon. Désormais, quelqu’un qui réside hors du Gabon ne peut pas être Directeur de publication d’un organe de presse et ne peut pas régulièrement écrire dans un organe de presse », a précisé Billie By Nze.
L’article 180 de ce code de communication indique que l’éditeur, l’imprimeur, le producteur le distributeur, l’hébergeur et ou le diffuseur sont solidairement responsables des délits commis en matière de communication.
Aux dires du Ministre de la Communication, les responsables des médias sont tenu de s’arrimer à la nouvelle donne du code de la communication, ont jusqu’au 2 janvier prochain pour se conformer aux nouvelles dispositions.
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