C’est avec stupeur que le mouvement « Bongo Doit Partir-Modwoam » (BDP) a découvert, ce mercredi 14 décembre 2016, une photo postée sur Facebook (voir ci-dessus) par un internaute s’identifiant comme « Ivanga Adyayeno AP », photo qu’il décrit comme prise lors d’une manifestation pro-Bongo le 12 décembre 2016 à Libreville. Cette photo expose une banderole arborant le sigle « BDP », sigle connu et reconnu historiquement comme affilié au mouvement « Bongo Doit Partir » (BDP), un mouvement exilé aux Etats-Unis qui, depuis sa création en 1998, est resté entier dans son irréductible, inviolable et farouche opposition aux Bongo et aux bongoïstes de tous bords, ceux-là mêmes qui, depuis maintenant près de 50 ans, ont meurtri toute une nation au profit d’une seule famille, d’un seul clan.
Le mouvement « Bongo Doit Partir » désavoue et condamne avec la plus féroce énergie cette manipulation et cet usage honteux de la marque « BDP » à des fins crapuleuses qui confirment, à n’en plus douter, la maladie mentale qui est celle d’Ali Bongo et de ses sbires, une clique de malfrats ainsi confirmés, affirmés et réaffirmés comme spécialistes jusqu’à la moelle du faux et de l’usage faux.
Face au cinglant désaveu lui infligé par les Peuples du Gabon lors d’une élection référendum qui a montré aux yeux du monde que les Gabonais ne voulaient plus de cette racaille bongoïste, le dictateur en est maintenant à usurper de l’identité de mouvements comme le BDP: pour quel but futile, vu que le mouvement « Bongo Doit Partir » ne s’associera jamais, ni de près ni de loin, ni maintenant ni jamais, à quelque processus que ce soit qui impliquât l’idée d’un dialogue avec les Bongo Ondimba et leur régime, et ce dans la stricte affirmation de son idéologie de toujours qui dit que rien de bon ne peut se passer au Gabon tant qu’un Bongo sera au pouvoir, et que la seule manière d’en finir passe obligatoirement par la force démocratique de la RUE, c’est-à-dire une insurrection populaire en bonne et due forme qui Destituerait le dictateur, installerait au pouvoir une Transition sans les Bongo et leur régime dans le cadre d’une Assemblée Constituante Populaire, Transition qui, dès lors organiserait de nouvelles Élections dans un délai de 18 mois maximum après de profondes réformes constitutionnelles et institutionnelles, selon les principes inviolables et incontournables de la philosophie DTE (Destitution, Transition, Elections), philosophie–et idéologie–que le Dr. Daniel Mengara a introduite dans le jargon politique national en vue de la rupture totale d’avec les Bongo?
A propos du fameux dialogue inclusif appelé par les Bongo, le mouvement « Bongo Doit Partir-Modwoam » ne peut y prendre part ni de près ni de loin, dès lors qu’il est incontournablement évident qu’un tel dialogue se situe aux antipodes de l’idéologie DTE, idéologie qui, telle que conçue par le leader du BDP et proposée aux Gabonais, exclut toute forme de dialogue, toute forme de rapprochement et toute forme de compromission avec les Bongo et leur régime, sachant fort bien que toute participation à des processus impliquant ou initiés par ce régime serait une compromission visant à:
- légitimer et adouber celui qui s’impose actuellement aux Gabonais par les armes et que tout le monde sait a fait usage de faux pour se porter frauduleusement candidat à la présidence de la république gabonaise en 2009 et 2016;
- légitimer et accepter celui qui s’impose actuellement aux Gabonais par la dictature et que tout le monde sait n’a jamais fait de test d’ADN pour prouver au-delà de tout doute qu’il serait bel et bien le bambin naturel du monstre de femme qui se présente frauduleusement comme sa maman, femme monstre que d’aucuns disent n’a jamais pu concevoir, étant née chroniquement stérile;
- légitimer et reconnaître celui qui s’impose actuellement aux Gabonais par la terreur et que tout le monde sait n’a jamais, comme son père avant lui, gagné aucune élection au Gabon vu que, en réalité, il n’a aucun moyen ni mathématique ni sociologique ni politique et encore moins marabouteux de gagner une élection au Gabon qui fût transparente, tant il est vrai aujourd’hui encore plus qu’hier que même un chien l’emporterait devant un Bongo;
- légitimer et renforcer celui qui s’impose actuellement aux Gabonais par les brimades tant politiques qu’économiques et que tout le monde sait a été rejeté, vomi et humilié par les Gabonais, ce Peuple fier qui l’a forcé, pour se maintenir, à aller se fabriquer un résultat bancal dans le Haut-Ogooué, résultat que même un élève du primaire n’aurait manqué de trouver grossier;
- légitimer et normaliser la prise en otage du Gabon par les Bongo, ce qui implique, également, la normalisation concomitante des assassinats et emprisonnements politiques commis depuis septembre 2016 par celui-là même que, pour tous ces crimes, pour toutes ces meurtrissures, pour toutes ces atteintes à la souveraineté du Peuple, les Gabonais de tous bords devraient combattre et isoler plutôt qu’embrasser et accompagner, en vue de la fin immédiate de ce régime.
Non, le mouvement « Bongo Doit Partir » ne peut prêter et ne pourra jamais prêter sa crédibilité à un dictateur que tout le monde sait mérite plutôt la potence, et que toutes les portions du Peuple se doivent, plutôt, de mettre hors d’état de nuire. Dans ce contexte, aucune dose d’utilisation crapuleuse du sigle du BDP par Ali Bongo et ses sbires ne pourra détourner le mouvement Bongo Doit Partir de l’idéologie radicale propre au concept DTE lancé par le Dr. Daniel Mengara, idéologie DTE dans laquelle le BDP inscrit pleinement son action et son combat de libération nationale.
A ce titre, le mouvement « Bongo Doit Partir-Modwoam » réaffirme le linéarité inviolable de son combat et s’engage à continuer à oeuvrer, comme il le fait depuis bientôt 19 ans, à tous les processus visant à l’écroulement, sans conditions, sans dialogues et sans compromissions, du régime des Bongo Ondimba. Le Gabon ne saurait continuer à fonctionner comme un Far West où l’on peut indéfiniment violer le droit du Peuple à se forger une dignité démocratique à même de le propulser sur la pente d’un développement durable qui profitât enfin au plus grand nombre.
Que Dieu le père maudisse le malfrat et son régime de mythomanes honteusement assis sur un trône que tous savent volé.
Fait le 14 décembre 2016 à Montclair, New Jersey, Etats-Unis d’Amérique.
Pour le Directoire,
Dr. Daniel Mengara
Président, « Bongo Doit Partir- Modwoam »
P.O. Box 3216 TCB
West Orange, NJ 07052
USA
Tél. (+1) 973-447-9763