L’équipe de football gabonaise a reçu les encouragements du président Ali Bongo Ondimba, passé outre son élimination lors de la compétition de football panafricaine, accueillie cette année par le pays.
Convoqués au palais présidentiel le 23 janvier, alors qu’ils venaient de se faire éliminer de la CAN dès le premier tour à l’issue de trois matchs nuls, face à la Guinée-Bissau (1-1), au Burkina (1-1) et au Cameroun (0-0), les Gabonais étaient dans leurs petits souliers.
Mais, au soulagement général, Ali Bongo Ondimba s’est montré conciliant. « Le plus surprenant, c’est qu’il n’a pas parlé des causes de cet échec : la mauvaise préparation, le choix tardif d’un sélectionneur [l’Espagnol José Antonio Camacho].
Il a fait remarquer que l’équipe n’avait pas perdu un seul match, qu’il fallait continuer à soutenir la CAN au Gabon et à se concentrer sur les prochaines échéances », explique un proche de la sélection, dont quelques membres, comme Aubameyang, Ndong ou Poko, étaient absents.
« Se séparer de Camacho serait une erreur », a de son côté confié Pierre-Alain Mounguengui, le président de la Fédération gabonaise de football. Le sort de l’Espagnol, qui ne dépend que du Palais du bord de mer, se jouera sans doute après la CAN. La tendance est plutôt à un départ.