L’Union nationale (UN, opposition radicale) a organisé le 6 mai 2017 à Libreville, une journée thématique en vue de réfléchir sur l’avenir du parti.
Au siège national de cette formation de l’opposition radicale à Libreville, des militants de l’Union nationale se sont donné rendez-vous pour réfléchir sur l’avenir, notamment face au contexte politique actuel. Un contexte marqué, au sein de ce parti, par la récente démission du 4e vice-président, Mike Jocktane, le non-respect des directives et consignes édictées par la hiérarchie du parti, sur le Dialogue politique organisé par le pouvoir, mais aussi par de sons discordants dénonçant la gestion de la structure par un clan.
Pour faire face à toutes ces «incompréhensions» et préparer sereinement l’avenir, les responsables de l’UN pour la province de l’Estuaire et quelques autres de l’intérieur du pays ont réfléchi autour de trois ateliers. L’implantation et la restructuration du parti, l’Union nationale et la coalition autour de Jean Ping et l’Union nationale et la discipline ont ainsi constitué le socle de ces travaux. «Ces assises de l’UN visent à se projeter vers l’avenir. Pour se projeter vers cet avenir, il faut se poser des questions sur le passé», a déclaré le responsable de l’organisation, Jean Calvin TomoTomo.
Les militants de l’Union nationale participant aux travaux de Libreville, le 6 mai 2017. © Gabonreview
Coordonnateur communal adjoint de l’Union nationale (UN, opposition) pour Libreville, il a battu en brèche les allégations de certains membres de ce parti ayant désormais pris leur distance, en dénonçant une mauvaise gestion du groupe. «Nous sommes un parti démocratique où le militant prend la parole et c’est pour cela que pendant cette journée thématique, ce sont les militants qui sont conviés pour parler à cœur ouvert des problèmes du parti et à proposer des solutions», a expliqué TomoTomo.
S’il se refuse à admettre que cette sortie fait suite à tous les sons discordants au sein de leur formation politique, il admet néanmoins que depuis la dernière élection présidentielle, l’Union nationale n’avait plus «vraiment» bougé. Ils entendent, au travers de ces travaux, produire des données qu’ils transmettront au Bureau national du parti en termes de propositions des pistes de solutions pour la conquête du pouvoir.
Pour Jean Calvin TomoTomo, «il faut chercher des mécanismes pour gagner les échéances à venir et réussir la conquête du pouvoir. Il s’agit maintenant de regarder comment on peut faire pour prendre au moins une partie du pouvoir».
