Au total, c’est près de 363,47 hectares de parcelles qui ont été mises à la disposition de la Sécurité pénitentiaire. La répartition a été faite de la manière suivante : Les villes d’Oyem (40.6 ha), Lambaréné (50 ha), Franceville (54.32 ha), Koulamoutou (53.9 ha), Mouila (36.39 ha), Tchibanga (36.36 ha), Port-gentil (43.9 ha) et Makokou (48 ha).
C’est le vice-Premier ministre en charge de l’Urbanisme, de l’habitat social et du logement, qui a procédé à la remise des attestations d’attribution des 363,42 hectares (ha) de parcelles au ministre de la Justice, garde des sceaux, Alexis Boutamba Mbina. Les sites, a dit Bruno ben Moubamba, vont servir pour la construction des unités carcérales de nouvelles générations dotées des aires des jeux et des zones dédiées aux exercices militaires.
Ils seront également consacrés à la construction des logements décents pour le personnel pénitencier et des bâtiments administratifs.
La construction de huit prisons modernes dans les capitales provinciales de l’intérieur du pays, selon Bruno Ben Moubamba, survient à la suite d’une demande de partenariat du Commandement en Chef de la Sécurité pénitentiaire adressée au Ministère de l’Urbanisme via le Centre Technique de l’Habitat en vue de trouver des sites sur l’ensemble du territoire gabonais.
M. Moubamba reste d’avis que ces sites vont servir à la construction des unités carcérales de nouvelles générations comme indiqué ci-haut.
Pour ne pas connaître les désagréments des années antérieures, il serait judicieux que les autorités gabonaises libèrent les financements nécessaires pour la construction de nouvelles unités carcérales répondant aux normes internationales en vigueur. Sinon le risque est grand d’une utilisation irrationnelle de ces attestations (titres fonciers).