Une vingtaine de personnes ont été arrêtées au Gabon alors qu’elles tentaient de se rassembler dans la capitale Libreville, indique procureur de la République Steeve Ndong.
« La police m’a informé de l’arrestation de 18 personnes samedi », a-t-il précisé
lundi à l’AFP.
Les personnes arrêtées samedi « auraient commis des outrages envers des agents de la sécurité publique qui avaient investi le quartier de Nkembo où devait se tenir une manifestation », a ajouté le procureur.
Les manifestants appartenaient à un mouvement citoyen, « la Voie du Peuple », a indiqué pour sa part un communiqué du cabinet de Jean Ping, rival du président Ali Bongo à la dernière élection présidentielle de 2016.
Ils avaient « informé les autorités » de la tenue d’un « rassemblement pacifique de jeunes Gabonais », selon cette même source. « La police aux ordres a empêché le rassemblement qui n’a finalement pas eu lieu », accuse le communiqué, ajoutant que « près d’une vingtaine de nos concitoyens, privés de leur droit à la liberté d’expression, ont été arbitrairement arrêtés ».
Le cabinet de Jean Ping demande « la libération, sans délai ni condition, des personnes arrêtées et la fin de la banalisation de la violence policière contre un peuple désarmé ».
M. Ping continue de se proclamer le « président élu » du Gabon depuis la validation de la réélection de M. Bongo par la Cour constitutionnelle fin septembre.
Avec AFP