Jean Ping dénonce l’arrestation le 27 mai 2017, d’une vingtaine de jeunes du mouvement citoyen «La Voie du Peuple» et exige leur libération sans condition.
18 jeunes du mouvement citoyen «La Voie du Peuple» ont été interpelés le 27 mai dernier, alors qu’ils s’apprêtaient à organiser un rassemblement pacifique au Rond-Point de Nkembo, dans le 2ème arrondissement de Libreville. Ces jeunes voulaient rendre hommage à ceux de leurs tombés sous les balles du régime et demander la libération des prisonniers politiques, en détention depuis plusieurs mois déjà.
D’après la cellule de communication de Jean Ping, cette manifestation a été programmée et informée aux autorités concernées de sa tenue, le samedi 27 mai 2017, pour se tenir au Rond-Point de Nkembo. Cependant, malgré toutes les précautions d’usage prises par les organisateurs, «la police aux ordres a empêché le rassemblement qui n’a finalement pas eu lieu. En effet, à partir de 12 heures, des agents de police du commissariat de Nkembo ont défait les installations et finalement confisqué le matériel».
A ce jour, les familles sont sans nouvelles de plusieurs d’entre eux parmi lesquels : Leene Ondo Ngwa, Jophry Lengouma, Neil Moutouki, Andy Mbina, Zolbert Otsagha. «Il est devenu courant que les forces de l’ordre, loin d’assurer la sécurité de nos concitoyens et d’encadrer les manifestations, reçoivent pour instruction la répression systématique. Hier, près d’une vingtaine de nos concitoyens, privés de leur droit à la liberté d’expression, ont été arbitrairement arrêtés», a fustigé la cellule communication de Jean Ping. Martelant que le peuple gabonais aspire, une fois pour toute, à l’Etat de droit, «c’est sur ce fondement qu’il est dans le droit légitime des familles et de la jeunesse d’attendre la libération, sans délai ni condition, des personnes arrêtées et la fin de la banalisation de la violence policière contre un peuple désarmé».