Le Président Ali Bongo Ondimba, a annoncé lundi, dans une allocution prononcée au siège des Nations unies, la création d’un réseau de 20 aires marines protégées au Gabon, soit 9 parcs marins et 11 réserves aquatiques couvrant 26% de l’espace marin gabonais.
« Comme je l’ai souvent défendu, la gestion durable ne peut se concevoir dans sa seule dimension de la conservation. Bien au contraire, nous l’envisageons aussi par un usage rationnel mieux à même de donner du sens à sa préservation par les populations qui en vivent », a indiqué le Président de la République. Cette création avait été précédée par la validation du projet par le chef de l’Etat, par ailleurs président du comité stratégique du Conseil national de la mer, organe de conception de la politique nationale de la mer crée en avril 2014.
Initiative innovante sur le continent africain, la création de ce réseau d’aires protégées aquatiques confirme l’implication du président Ali Bongo Ondimba dans la préservation de l’environnement ainsi que son engagement à mettre en oeuvre une gestion efficace et durable des ressources naturelles marines nationales. Une politique destinée à réhabiliter les stocks de poisson, à augmenter la production durable des ressources halieutiques disponibles et à protéger le milieu marin dont les multiples répercussions impacteront positivement, et de façon directe, les populations gabonaises.
Doté d’un réseau de 13 parcs nationaux, véritables trésors de la biodiversité mondiale, et affichant plus de 800 kilomètres de côtes, le Gabon, recouvert à plus de 90% de forêt, connaît une accelération notable de sa politique de développement durable sous l’impulsion déterminée du Président de la République, Ali Bongo Ondimba. Cette politique est basée sur un nouveau modèle de développement socio-économique, à la fois bénéfique aux populations gabonaises et à la communauté internationale. Elle se concrétise notamment par la signature d’accords environnementaux majeurs tels que l’Accord de Paris, signé dans le cadre de la COP21.
Pays exemplaire en matière de développement durable, le Gabon a eu l’honneur, en janvier 2017, d’être choisi pour coordonner le Comité des chefs d’Etat et de gouvernement africains sur les changements climatiques (CAHOSCC). Pendant son mandat à la tête du CAHOSCC, Ali Bongo Ondimba entend poursuivre l’œuvre de son prédécesseur, le président égyptien Abdel Fattah Al-Sissi, et « ouvrir de nouveaux chantiers dans ce domaine essentiel pour notre avenir que sont les changements climatiques. »