Selon le «Global Peace Index 2017», publié le 1er juin 2017, par l’Institut pour l’économie et la paix (Institute of Economics and Peace), le Gabon fait partie des États instables du monde. Le pays occupe la 87e place mondiale sur 163 pays analysés et la 17e en Afrique subsaharienne.
Bien que le score global se soit légèrement amélioré cette année, en raison des courants favorables qui ont prévalu dans six des neuf régions géographiques étudiées, le score du Gabon s’est encore détérioré. La qualité du pacifisme au Gabon a connu une dégradation, faisant perdre au pays 9 places pour un score global de 2.03, sur l’indice de paix mondiale.
En 2016, l’état de paix s’est caractérisé au Gabon entre autres, par l’indicateur de perception de la criminalité dans la société établie à 3.0 /5 ; les homicides à 3.9 /5. Le score des incarcérations est de 2.7 /5. Les manifestations violentes, les crimes violents, l’instabilité politique et la terreur politique enregistrent successivement des scores de 3.5 /5 ; 2.0 /5 ; 2.5 /5 ; 2.0 /5. La violence a couté au pays, selon le Global Peace Index 2017, plus de 1, 570 milliards de francs CFA.
En Afrique subsaharienne, c’est l’Ile Maurice, 22e au rang mondial, qui est en tête suivie du Botswana. Selon le rapport, ces deux pays ont les meilleurs indicateurs de la région. Ils rejoignent le quatuor, Botswana, Chili, Ile Maurice et Uruguay, n’ayant pas connu de tensions avec les pays voisins et n’ayant pas été récemment impliqué dans des conflits domestiques ou internationaux.
Pour cette 11e édition, l’Islande reste en tête du classement avec un indice de 1,111. En grignotant deux places, la Nouvelle Zélande (1,241) se place deuxième. Le Portugal (1,258) gagne deux places par rapport à l’année précédente et se positionne au 3e rang, reléguant du même coup l’Autriche (1,265) à la 4e place.
Selon le rapport du Global Peace Index 2017, «le monde est devenu légèrement plus paisible de 0,28%, comparé à l’année dernière». Sur les 163 pays analysés, 93 ont été jugés plus sûrs et 68 moins sûrs ; le nombre de morts des suites du terrorisme a augmenté de 247% depuis 2008 ; 67% ont enregistré une baisse du nombre d’homicides.