Henri-Claude Oyima est à la tête de la banque Banque gabonaise et française internationale (BGFI), et un homme influent au Gabon. Présenté comme un homme discret, il est interviewé par les journalistes de « Réussite », l’émission coproduite par le groupe Jeune Afrique, Canal + et Galaxie presse.
En 1996, Henri-Claude Oyima et son équipe décident de reprendre en main l’ancienne filiale commerciale de la banque Paribas. C’est ainsi que naît la BGFI (Banque gabonaise et française internationale). « On avait entre les mains un outil important, qu’il ne fallait pas laisser mourir », explique le co-fondateur de la banque, dont le réseau s’étend aujourd’hui dans une bonne partie de l’Afrique de l’Ouest, et à l’international.
Lui qui a fait une partie de ses études à l’étranger a pourtant fait du développement de l’économie africaine l’un de ses leitmotivs. Qui mieux qu’une banque basée en Afrique pour financer des projets locaux ? Aménagement des routes en Guinée équatoriale, développement de l’industrie gazière au Cameroun, ou électrification de villages gabonais, la BGFI finance divers chantiers sur le continent. Elle finance aussi la formation d’un certain nombre de jeunes chaque année, via la BGFI Business school.
Quand il ne parle pas de sa banque et des projets qu’elle finance, Henri-Claude Oyima se montre très discret sur sa vie privée. Né en 1956 dans la province de Ogooué, Heinri-Claude Oyima assure avoir eu une enfance modeste. Une fois son BEPC en poche, il part vivre rejoindre l’un de ses oncles aux Etats-Unis. Puis il revient au Gabon. Pourquoi ? Parce qu’il l’avait promis à sa mère.