Présenté à l’assemblée nationale, le 14 juin dernier, la loi de Finance rectificative 2017 a été rallongée de 382,5 milliards de francs CFA. Désormais, le projet budgétaire se chiffre à 2860 milliards de francs CFA contre 2477,5 milliards initialement.
Les ministres de l’Economie et du Budget étaient face aux députés, le 14 juin dernier à Libreville, dans le cadre de l’examen de la loi de Finances rectificative 2017. Présenté aux membres de l’assemblée nationale, cette enveloppe budgétaire a été rallongée de 382,5 milliards de francs CFA, se chiffrant désormais à 2860 milliards de francs contre 2477,5 milliards initialement.
Une enveloppe correspondant mieux aux attentes du gouvernement, soucieux de poursuivre ses efforts en matière de diversification de l’économie. Tout comme ce projet budgétaire traduit mieux le plan de relance de l’économie sur les trois prochaines années. «Les ajustements budgétaires sur les dépenses courantes prévues dans la loi de finances initiale seront également maintenus, tout en préservant les mesures sociales en faveur des populations vulnérables, notamment les dépenses des secteurs de la santé et de l’éducation nationale», a déclaré le ministre du Budget, relayé par le quotidien L’Union.
Selon Mathias Otounga Ossibadjouo, ce projet tient également compte du remboursement de la dette. Mais aussi, de l’apurement des instances du Trésor public afin d’améliorer la trésorerie des entreprises et de renforcer la crédibilité de la signature de l’Etat. Ce dernier a révélé, par ailleurs, que le projet de loi de Finances rectificative a créé deux nouveaux Comptes d’affectation spéciale (CAS) : Formation pour l’emploi et Promotion audiovisuelle et cinématographique.
Une décision dictée par le «souci d’améliorer la transparence et l’exhaustivité du budget par une meilleure traçabilité des opérations budgétaires et de trésorerie», a conclu le ministre du Budget. Les CAS retracent les opérations budgétaires financées au moyen de recettes particulières qui sont en relation directe avec les dépenses concernées. Dans le cadre de la Promotion audiovisuelle et cinématographique, ce compte retracera les opérations de la Redevance audiovisuelle et cinématographique institué par le ministère de la Communication.