Peu après la diffusion, sur TV+ et Africa N°1 des propos de l’ancien candidat indépendant à la présidentielle d’août 2016, la Coalition pour la nouvelle République (CNR) tissé autour de Jean Ping a dénoncé «la confusion de la situation» créée par celui qui reste connu comme un de ses membres.
Membre de la Coalition pour la nouvelle République (CNR) à la suite de son ralliement à la candidature de Jean Ping lors de la présidentielle d’août 2016, Roland Désiré Aba’a Minko aurait agi de son plein gré et sans le consentement de ses compagnons de lutte. C’est en tout cas ce qui ressort du communiqué de ladite Coalition, diffusé, le vendredi 16 juin. Autour de l’ancien président de la commission de l’Union africaine, on «dénonce la confusion de la situation (…) qui pourrait justifier l’escalade de la dérive autoritaire et antidémocratique y compris l’instauration d’un régime d’exception».
Pour la Coalition, l’«opération pour la libération du Gabon» lancée par Roland Désiré Aba’a Minko pourrait avoir un lien avec la tentative de déstabilisation dont elle dit être la cible depuis quelques jours. Si elle a tenu à exprimer «sa vive préoccupation», la CNR, soupçonne, en effet, que des projets soient ourdis pour «attenter directement à la vie des différents leaders et particulièrement du président Jean Ping». «Elle s’étonne, par ailleurs, de la coïncidence entre ces évènements et l’arrivée prochaine de la mission de la CPI au Gabon», lit-on dans le communiqué signé d’Anaclet Bissielo, membre de la cellule communication de la Coalition.