Les Gabonais exigent la vérité sur les responsables des violences post-électorales du mois d’août 2016, violences qui ont fait des morts et des blessés. Une mission de la Cour pénale internationale va se rendre à Libreville mardi pour en savoir plus sur les violences qui ont laissé les victimes livrées à elles-mêmes.
Dans les rues de Libreville, la présence de la Cour pénale internationale au Gabon ne suscite pas beaucoup d’enthousiasme chez les gabonais.
Personne n’ose s’exprimer. Certaines personnes semblent inquiètes malgré le désir de justice et d’équité exprimé par le gouvernement gabonais, le premier à solliciter une mission d’enquêteurs de la Cpi.
Les violences du mois d’août 2016 ont fait plusieurs morts et des blessés suite à l’annonce de la réélection d’Ali Bongo Ondimba.
La victoire du président Ali Bongo a été contestée par les partisans de Jean Ping qui réclament toujours la victoire de leur candidat à la dernière élection présidentielle.
La mission de la CPI est en fait une enquête préliminaire. Les victimes seront entendues de même que des autorités administratives et politiques de l’opposition et de la majorité.