Les employés de la Société gabonaise de transport (Sogatra) viennent de réaliser pour le déplorer, le peu d’intérêt qui animerait les dirigeants de cette entreprise publique de transport urbain face à leur situation.
Les employés de la société gabonaise de transport se sont réunis en assemblée générale le 30 juin, pour apprécier l’évolution de leur situation, depuis le déclenchement de la grève.
En effet, après trois semaines de grève et un ultimatum de quatre jours avant d’investir les artères de la capitale si rien n’est fait, le constat est celui du statu quo. Aucune réaction de la part des autorités.
«Depuis le 9 juin que nous sommes entrés en grève, jusqu’à aujourd’hui, rien n’avance. Nous sommes rentrés en grève pour trois mois sans salaire, aujourd’hui, nous accumulons 4 mois sans salaire», a déploré le président du syndicat de conducteurs et techniciens de la Sogatra, Saturnin Ébienga.
Face à cette situation, les syndiqués de l’entreprise appellent à l’ouverture des négociations avec la direction de la société, qui aurait choisi de faire la sourde oreille et d’afficher une indifférence à cette approche.
«Il n’y a eu jusqu’alors, aucune rencontre entre les partenaires sociaux que nous sommes et le directoire de l’entreprise. Nous sommes abandonnés à nous-mêmes. Malgré l’action du ministre du Transport et les instructions du directeur de cabinet du Premier ministre, rien n’a changé dans notre situation», a indiqué Saturnin Ébienga.
La Société gabonaise de Transport est dans une très mauvaise passe. Pour ses agents, il serait intéressant que l’opération mamba marque un arrêt à leur base, pour apprécier la qualité de la gestion conduite dans cette entreprise pourtant subventionnée par l’État.