520 jeunes gabonais âgés de 18 à 40 ans, avec ou sans qualifications, intègreront 18 entreprises installées dans la Zone spéciale de Nkok pour un stage professionnel de deux ans. Ce stage est rémunéré à hauteur du Smig, avec possibilité d’embauche.
Le ministre du Travail, Éloi Nzondo, le directeur général de l’Autorité administrative de la Zone spéciale de Nkok, Gabriel Ntoungou, le directeur général de l’Office national de l’emploi (ONE), Hans Landry Ivala, ainsi que 18 chefs d’entreprise ont signé le 30 juin à Nkok, une Convention d’apprentissage jeunesse.
Cette convention consiste à offrir un stage professionnel de deux ans à 520 jeunes gabonais, âgés de 18 à 40 ans, dans 18 entreprises installées dans la zone Nkok. Celles-ci sont spécialisées dans les métiers du Bois, de la Métallurgie, l’Agro-alimentaire et la pharmacie. Les stagiaires seront affectés en fonction des besoins et des postes à pourvoir par chaque entreprise. Le stage est étalé sur deux ans et sera rémunéré à hauteur du Smig, avec possibilité d’embauche. L’enrôlement des jeunes devant intégrer les entreprises dans le cadre de cette convention commence le 1er juillet à la mairie de Bikele.
Cette convention fait suite, selon le ministre du Travail, «au contrat conclu le 2 novembre 2016, lors des échanges entre les opérateurs économiques et le Fonds d’aide à l’insertion et la réinsertion professionnelle (FIR), relatifs à la mise œuvre de l’apprentissage», a expliqué Éloi Nzondo.
Dans ce contrat, a relevé le ministre du travail, «les entreprises ont pour finalité l’amélioration de l’employabilité des jeunes par des stages de pré insertion et d’insertion professionnelle». Dans cette perspective, «l’Etat s’engage simplement à garantir à l’employeur la flexibilité au niveau de l’emploi et l’accès à une main-d’œuvre qualifiée à moindre cout», a renchéri Eloi Nzondo.
La particularité de la nouvelle convention d’apprentissage jeunesse, selon le directeur général de l’ONE, «réside dans le fait que les frais liés à l’immatriculation des stagiaires à la Caisse nationale de sécurité sociale (CNSS), et à la Caisse nationale d’assurance maladie et de garantie sociale (CNAMGS), ou de leur suivi administratif sont entièrement supportés par les entreprises» a précisé Hans Landry Ivala.
Auteur: Jean-Thimothé Kanganga