Alain-Claude Bilie By Nze porte l’opposant pour responsable de la récente attaque en France contre le président du Conseil d’administration de SCG-Ré et beau-père du président Ali Bongo Ondimba.
Manifestement c’est un déluge de coups qui s’abat sur Jean Ping dans toutes les affaires liées à la violence. Après Bruno Ben Moubamba, vice-Premier ministre, ministre de l’Urbanisme, de l’Habitat social qui dans un entretien mercredi dernier sur Africa n°1 l’a accusé d’être le commanditaire des violences post-électorales, Alain-Claude Bilie By Nze est revenu à la charge le lendemain lors de sa conférence de presse hebdomadaire pour mettre l’opposant à l’indexe.
Faisant allusion à l’agression d’Edouard Valentin, patron du groupe Ogar, à Paris en France, il y a quelques jours, le ministre d’Etat chargé de la Communication affirme que : «Monsieur Jean Ping en porte la responsabilité parce que c’est lui qui a introduit la violence dans le discours politique, c’est lui qui envoie ces activistes là!».
S’offusquant contre de tels actes, le porte-parole du gouvernement tient à rappeler la place de celui qui est par ailleurs le beau-père du chef de l’Etat, Ali Bongo Ondimba au sein de la société gabonaise.
«Cet homme (Edouard Valentin : Ndlr) est dans ce pays depuis des décennies. Il a choisi de vivre au Gabon et de fonder des entreprises au Gabon. Il emploie des dizaines, voire des centaines de Gabonais (…) qu’a-t’il fait pour être agressé?», s’est-il interrogé.
Avant de préciser que les auteurs de ces violences contre des personnalités gabonaises à l’étranger sont connus. «Ceux qui agressent les gens à l’étranger le font à visage découvert, ils sont connus et identifiés», a-t-il lancé.
Rappelons que l’ancien ministre Crépin Gwodock, actuel Administration Directeur Général de SCG-Ré qui prenait un café avec Mr Valentin, a été également agressé par ces compatriotes.
Même si les deux membres du gouvernement ont indexé Jean Ping dans leurs déclarations, il n’y a qu’une enquête judiciaire qui permettra d’établir les liens directs entre ces actes de violences et l’opposant qui n’a pas réagi.