Robert Bourgi, avocat franco-libanais aurait demandé pardon au peuple gabonais pour avoir été fidèle à Omar Bongo en 2009 et contribué à installer son fils Ali Bongo au pouvoir à Libreville, indique des propos qui lui sont attribués sur internet.
« Je voudrais demander pardon à toutes les gabonaises et à tous les gabonais d’avoir été fidèle à Omar Bongo en 2009 et d’avoir contribué à installer Ali Bongo au pouvoir. J’espère que le peuple gabonais me pardonnera. Je me bats désormais à ses côtés et avec lui pour combattre ce pouvoir criminel, ce pouvoir kleptomane, ce pouvoir fondé sur le viol, le vol et mépris d’autrui, incarné par le dictateur Ali Bongo », aurait déclaré le3 juillet 2017 l’avocat parisien, héritier réputé des réseaux Foccart.
Ce pardon n’est pas par contre accompagné d’un mea culpa pour les « djembés » c’est à dire les mallettes d’argent que lui Bourgi a transporté par jet privé (affrété aux frais du Gabon) de Libreville à Paris. Il ne savait pas à cette époque que cet argent aurait pu servir pour acheter les médicaments des gabonais, construire les routes, les écoles et autres bâtiments publics. A cette époque, il ne mesurait pas que son papa Omar Bongo organisait le génocide économique du Gabon, petit pays considéré pourtant à cette époque comme un émirat pétrolier tropical où il n’y a rien sinon pas grand chose aujourd’hui.
Les ONG Sherpa, Survie et Transparency international n’ont heureusement pas écouté les fracassantes révélations sur France 24 de Robert Bourgi lui-même sur les Djembés en question et leurs destinataires.
Bon les gabonais qui veulent pardonner Robert Bourgi peuvent le faire. L’avocat d’affaires dans ses déclarations n’a jamais affirmé avoir pris sa part. Il n’était qu’un simple catalyseur, un simple coursier.
Daniel Eteinne