Georges Mba-Ndong a pris les rênes de l’Agence gabonaise de normalisation (Aganor), le 19 juillet à Libreville. A cette occasion, le nouveau directeur général par intérim a dévoilé sa vision pour l’agence, reposant notamment sur quatre axes majeurs.
Marius Mbondji Chamba, DG sortant. Michel Mbonoh Opiangu (à gauche), PCA de l’Aganor. Et une vue de la salle pendant la cérémonie. © Gabonreview
Le directeur général de l’Industrie et de la Compétitivité, Georges Mba-Ndong, a été porté à la tête l’Agence gabonaise de normalisation (Aganor) dont il a officiellement pris les rênes par intérim, le 19 juillet à Libreville. Le nouveau directeur général a remplacé Marius Mbondji Chamba, sept mois après son arrivée à la tête de cet établissement public.
Le nouveau patron de l’Aganor a d’abord félicité son prédécesseur pour le travail accompli à la tête de l’agence. Avant de s’adresser à ses futurs collaborateurs. «Je ne suis pas expert en normalisation, encore moins en métrologie. Je suis plutôt économiste de formation. Toutefois, j’ai cette faculté de pouvoir m’adapter à différents contextes. J’attends donc de vous beaucoup d’accompagnement, car vous êtes les experts sur lesquels j’entends m’appuyer tout au long de ma mandature», a déclaré Georges Mba-Ndong.
Après cette entrée en matière, Georges Mba-Ndong a présenté sa vision de l’Aganor reposant sur quatre axes. D’abord en faire une agence financièrement autonome, puis améliorer la gouvernance. Le troisième axe de cette vision consiste à «reverser au Trésor public, une partie des ressources générées par l’agence». Tandis que le dernier consistera à revoir, avec l’autorisation de l’autorité ministérielle, «certains contrats avec les prestataires de services de l’Aganor. Car très souvent, ces contrats ne profitent pas à l’Etat», a indiqué Georges Mba-Ndong.
Cette cérémonie a par ailleurs permis au Président du conseil d’administration (PCA) de l’Aganor d’évoquer un chantier jugé prioritaire pour le nouveau directeur général : la communication. «Nous passons le plus clair de notre temps dans nos bureaux. Il est bon que les gens arrivent à communiquer pour apprécier un certain nombre de problèmes. Mais surtout trouver des solutions collégiales», a déclaré Michel Mbonoh Opiangu.
«L’Aganor est un outil d’appui à la politique du gouvernement. Un outil d’appui ayant une articulation transversale. Car l’ensemble des activités, aussi bien dans l’industrie que le commerce, repose sur la normalisation», a ajouté le PCA. Et ce dernier d’appeler les «cadres de la maison» à une prise de conscience collective. «Quelles que soient les personnes que l’on mettra à la tête de l’Aganor, ces dernières ne pourront s’appuyer que sur les cadres en poste pour sortir l’agence de l’ornière», a conclu Michel Mbonoh Opiangu.
L’Aganor a pour principales missions de promouvoir la qualité et de mettre en place le système national de normalisation et de démarche qualité ; le système national de métrologie ; le système national d’évaluation de la conformité. Cet établissement public assure également l’accompagnement à la mise en place des systèmes de management ; la certification produits, processus et systèmes ; la formation des professionnels de la qualité ; la vente des normes nationales et internationales.