C’est une affaire qui fait la une au pays de l’oncle Sam, précisément dans l’Etat du Michigan dans lequel un perroquet gris (Ndlr : une espèce de perroquet spécifiquement gabonaise) a été témoin d’un dispute conjugale mortelle. Les enquêteurs se sont intéressés aux paroles du perroquet qui accable l’épouse.
L’affaire remonte au 13 mai 2015, une dispute de couple a viré au drame. Glenna Duram, l’incriminée a tiré sur son époux Marty Duram. A en croire le journal Detroit news, Glenna a tiré à cinq reprises avant de se tirer également une balle dans la tête. Bon gré mal gré, cette dernière a survécu à sa tentative de suicide. S’ensuivra bien évidemment l’ouverture d’une enquête judiciaire qui jusque-là piétinait. A la surprise générale, le perroquet du couple nommé Bud est venu dénouer le nœud gordien et éclairer par la même occasion la lanterne des enquêteurs. Lesquels enquêteurs ont été saisis par la famille de la victime qui avait récupéré le perroquet gris du Gabon qui répétait sans cesse « Ne tire pas putain ! ».
Selon un des experts, le perroquet n’a fait que reproduire la dispute du couple. Malgré cet élément de preuve, Glenna affirme n’avoir jamais tué son mari. Une idée rejetée par le père de la victime qui affirme sur la télévision américaine Woodtv, « Je suis personnellement convaincu qu’il était là, qu’il s’en souvient et qu’il le dit ». L’étau se resserre considérablement sur l’accusée, reconnue coupable du meurtre de son époux la semaine dernière. C’est le 28 août prochain que Glenna Duram sera fixée sur son sort. Elle risque la prison à vie.