Plus que quelques jours sinon des heures nous séparent de la publication très attendue de la liste des membres du nouvel exécutif.
Ce gouvernement, à en croire des sources concordantes, devrait logiquement connaitre le maintien des hommes liges du président et enregistrer la percée de nouvelles têtes issues du noyau dur parmi les partisans de Jean Ping, candidat malheureux à l’élection présidentielle du 27 août 2016.
Attente du futur gouvernement oblige, la fièvre monte et les supputations vont bon train dans la cité au sujet du maintien au gouvernement ou non de certains cadres politiques du PDG, de ceux estampillés ministres hors statut issus d’accords politiques postélectoraux avec des formations politiques d’une galaxie autre que le traditionnel PDG pour une raison ou une autre sans omettre la très attendue percée des partisans et soutiens de Jean Ping qui serait de plus en plus isolé.
S’il y a une évidence qui se dégage, c’est celle qui établit que le gouvernement attendu devrait prendre en compte les préoccupations économiques, sociales et politiques exprimées lors du dialogue politique sans tabou d’Agondjé.
De ce point de vue, pour réussir ses missions dont le Plan de relance économique, le maintien de la paix, la cohésion sociale sans oublier la satisfaction du volet social des populations, il s’avère impératif que ce nouveau gouvernement intègre en son sein des nouvelles têtes issues notamment des rangs du noyau dur de l’opposition dont les partisans et sympathisants de Jean Ping réunis au sein de la Coalition pour la nouvelle République (CPNR), dont le Rassemblement Héritage et Modernité (RHM), l’Union pour le progrès et la liberté (UPL), Les Démocrates (LD), l’Union nationale (UN) et le Parti gabonais du Progrès (PGP).
Si les raisons avancées par les uns et les autres pour justifier tel maintien ou tel départ sont plausibles à un niveau donné, il n’en demeure pas moins qu’étant en politique, elles sont insuffisantes pour tout expliquer.
Et qui dit politique laisse supposer que tout n’est pas à rendre cartésien ou tout n’est pas observable sous l’unique prisme de la nocivité ou bien encore des résultats soi-disant largement positifs de la part des titulaires de certains portefeuilles.
Au-delà des éléments sur lesquels la presse peut à juste titre tabler son analyse, l’on doit s’interdire d’oublier qu’en politique il est admis de toujours prendre en compte le fait que tout gouvernement doit avoir en son sein des personnes marquées du sceau « les hommes du président ».
Et dans le cas d’espèce, seul le président lui-même sait qui exactement parmi la camarilla mérite à ses yeux de figurer dans le cercle restreint de ses hommes liges.
Cette donne de se voir figurer ou de faire partie des hommes du président, qu’on se le dise bien, échappe souvent à la lecture et au diktat des critères objectivables.
C’est lui seul étant président qui porte sa vision. Au-delà des enjeux de l’heure et les pesanteurs politiques exercées par les forces en présence et les acteurs disparates ou d’autres critères que l’on pourrait assimiler à la géopolitique, c’est le président seul qui connait pour quelle raison non visible aux yeux incultes que telle personne parmi sa camarilla doit faire partie de tel gouvernement et à quel moment.
Ce sont des hommes de missions, se dit-on. Ceux là qui sont comme les yeux et les oreilles du chef de l’Etat sur qui reposent tous les espoirs de voir mener à bien les projets et de traduire en actes et réalisations la vision du président contre vents et marées.
Quelle que soit la sagacité d’une analyse journalistique, personne ne peut prétendre avoir la science infuse au point de maîtriser dans les derniers détails les contours de ce qui se mijote dans le secret ou l’intimité du chef de l’Etat quand il s’agit de procéder à la désignation de ses hommes à lui.
Ceci étant, à contrario des rumeurs qui bruissent dans la cité mettant un accent particulier sur ceux parmi les ministres qui pourront rester, ceux qui sont sûrs de rester et d’autres qui pourront partir, Afric Telegraph prend le pari de vous proposer une copie différente plutôt vraisemblable tournée vers les probables nouvelles têtes qui s’attendent à rejoindre les rangs du gouvernement.
Sont pressentis comme ministres issus du noyau dur de l’opposition pour figurer dans le nouveau gouvernement : Dieudonné Minlama Mintogo, Mike Jocktane, Jean Pierre ROUGOU, Gérard Ella Nguema, Joel Mbiamani Ntchoreret, Théophile Makita NIEMBO et d’autres jeunes dont les noms seront révélés par votre média. Mathieu Mboumba Nzieungui peut aussi faire son retour au Gouvernement.
Outre ces nouveaux, on devrait compter les hommes du président. C’est-à-dire ceux qui méritent d’être au gouvernement. Ils se reconnaissent eux-mêmes. Ils sont là sans agenda caché, et sont prêts à tout pour accompagner leur chef. Ils militent pour la réussite de son oeuvre.