Le ministère de la Jeunesse et des Sports leur demande de se conformer aux normes pour bénéficier de la subvention de l’Etat.
Certaines fédérations sportives viennent d’être sommées de se mettre en règle à défaut de se voir sanctionnées par la tutelle. Il s’agit des fédérations de taekwondo, de tennis de table, de tennis sur court, de kickboxing et de wushu qui viennent d’être enjointes par la tutelle de tenir leurs assemblées générales respectives. Condition préalable à l’octroi de toute subvention publique.
Celles-ci viennent d’élaborer une nouvelle feuille de route qui devra asseoir une base de travail en vue d’un partenariat à court et moyen termes avec le gouvernement. A la Fédération gabonaise de taekwondo, il est annoncé dans les tout prochains jours l’organisation d’une nouvelle assemblée générale élective sur la base du collège électoral et des candidatures validées par les instances compétentes.
La Fédération gabonaise de tennis de table qui fait face à de nombreux blocages du fait de plusieurs dysfonctionnements dus aux lenteurs administratives au niveau de la tutelle devra s’y conformer. La fédération gabonaise de kickboxing devra tenir son assemblée générale le 15 novembre prochain avec ou sans son président sortant, Éric Ella, qui sollicite une contre-enquête de moralité. Il est attendu le lancement d’un nouvel appel à candidatures au plus tard le 1er octobre 2017.
Malgré ce blocage, le secrétaire général qui gère les affaires courantes, devra convoquer une assemblée générale extraordinaire afin de réexaminer les statuts de ladite fédération. Hormis les cinq ligues en activité, les clubs devront intégrer le collège électoral.
Du côté de la Fédération gabonaise de wushu, avec ou sans Edith Biyoghe, la présidente sortante toujours en attente des résultats d’une contre-enquête de moralité, une Assemblée générale élective sera convoquée au plus tard le 15 novembre prochain.
A la Fédération gabonaise de natation, le président Crésant Pambo a sollicité du ministère de la Jeunesse et des Sports un délai jusqu’en octobre prochain pour le parachèvement de la mise en place effective de la Ligue du Haut-Ogooué. La Fédération de tennis sur court a organisé son assemblée générale élective récemment sans la tutelle.