D’après le site d’information tchadien, Alwihdainfo, les services de sécurité russes ont intercepté une conversation entre des membres du réseau terroriste Aqmi. Selon ces derniers, ils prépareraient une attaque terroriste au Gabon sur un scénario similaire à celui du Ouagadougou. Celui-ci a fait 18 morts au Burkina Faso, dont de nombreux expatriés.
Le Gabon ferait désormais parti des cibles de Aqmi. Si aucun message officiel n’a filtré à ce sujet, la menace est prise très au sérieux par les services de sécurité gabonais. Surtout à la veille du défilé miliaire devant célébrer le 57ème anniversaire de l’indépendance. Même si toute attaque imminente semble « peu probable » selon une source sécuritaire, « le Gabon a mis tout en oeuvre afin d’assurer la sécurité de ses concitoyens« .
L’armée gabonaise a participé à de nombreuses reprises à des exercices de grande envergure en collaboration avec les armées américaine, espagnoles, et françaises. Elle est engagée depuis trois ans en Centrafrique afin de maintenir la paix et la sécurité. Et possède ainsi une expérience avérée dans le domaine. Elle fait parti des 34 pays de la coalition antiterroriste annoncée par Ryad pour lutter contre le terrorisme.
Le voisin camerounais a fait l’objet de plusieurs attaques et enlèvements depuis trois ans. A ce jour, aucune menace sérieuse n’avait été révélée, si ce n’est la tentative hasardeuse du candidat Abaa Minko à prendre d’assaut plusieurs médias gabonais.
Les filières de contrebande de l’or et de l’ivoire sont réputées alimenter les réseaux terroristes. Au Gabon, elles sont menacées. Le gouvernement a mis sur pieds une équipe dédiée pour les pourchasser. Cette dernière est appuyée par l’armée royale Britannique. Notamment en plein forêt équatoriale. De plus, l’action de l’armée gabonaise en centrafrique
En outre, la coopération anti terroriste ne manquera pas non plus de s’inviter dans les discussions entre le numéro un gabonais et son homologue égyptien de passage au Gabon.