Le processus de raccordement du plus grand nombre des usagers à l’internet très haut débit connait des progrès significatifs au Gabon. Une convention tripartite allant dans ce sens, réunissant le (ministère de l’Eau et de l’Energie), la Société d’Energie et d’Eau du Gabon (SEEG-Veolia) et le Group Vivendi Africa (Vivendi), a été signée ce 18 août 2017 à Libreville.
Cette convention prévoit l’utilisation des infrastructures de transport d’énergie électrique pour accélérer le raccordement des usagers à l’Internet très haut débit par réseau FTTH (Fiber-To-The Home).
Dans la cadre de sa mise en œuvre, des travaux de déploiement vont débuter dans plusieurs communes et quartiers du grand Libreville. Des offres internet très haut-débit seront rapidement proposées à un grand nombre de foyers à des prix accessibles.
De manière spécifique, le réseau FTTH, encore appelé, la « fibre jusqu’au domicile », permet à l’abonné d’être directement raccordé par une fibre optique de « bout en bout » entre le nœud de raccordement optique et le lieu d’usage.
De l’avis des experts, à la différence de la paire de cuivre et des technologies ADSL, qui subissent une atténuation importante au bout de quelques kilomètres, cette technologie garanti des vitesses élevées constantes, sans affaiblissement ni perturbation électromagnétique.
La signature de cette convention fait suite à l’attribution officielle de la licence de fournisseur d’accès Internet de très haut débit FTTH, à Group Vivendi Africa Gabon, filiale de Vivendi, le 23 janvier dernier, par l’Autorité de régulation des communications électroniques et des postes (ARCEP).
Et selon les termes de la convention, ce premier réseau FTTH devrait contribuer à la démocratisation de l’Internet dans les foyers et au soutien du développement économique et social. Lequel processus vise à faire du Gabon, « le pôle numérique de l’Afrique centrale ».
Le financement de la première partie du déploiement de cette technologie sera assuré par Group Vivendi Africa en fonction des termes définis dans le cahier des charges constitué par l’ARCEP.
Stéphane Billé