Peu après avoir annoncé sur les réseaux sociaux son intention de se retirer de la vie politique, l’ancien soutien de Jean Ping a officiellement pris congé de son parti des Souverainistes-Ecologistes, qui a pris acte de sa décision.
Annie-Léa Meye et les Souverainistes-Ecologistes, c’est fini. Dans une lettre adressée au président Francis Aubame, le 3 septembre, l’ancien soutien de Jean Ping a annoncé sa «mise en congé des activités du parti» né peu avant la présidentielle de 2016, sous les cendres du Parti national écologiste-Gabon vert. Après examen de la lettre de celle qui occupait encore il y a quelques mois le poste de vice-présidente, le parti a pris acte de cette décision. A travers un communiqué de presse, le directoire n’a pas manqué d’espérer que «la nouvelle posture et les actions qu’entend mener Madame Annie-Léa Meye s’inscriront dans les principes et valeurs» qu’ils ont en partage.
Les raisons du départ d’Annie-Léa Meye des Souverainistes-Ecologistes sont à chercher dans les «suspicions» et les «malentendus à répétition» auxquels elle dit être confrontée depuis quelques temps. «Ce climat délétère au sein de la galaxie et de la coalition (pour la nouvelle République) dont le parti est membre, dépeint sur moi de façon négative, et par ailleurs sur le parti».
Or, l’ex-vice-présidente des Souverainistes-Ecologistes ne souhaite pas voir son ancien parti impacté de manière négative par ce climat, d’autant qu’elle ne reproche rien à ses principaux responsables. «Je souhaite prendre congé pour ne pas être en porte à faux avec la position du parti au sein de la coalition que j’ai d’ailleurs contribué à créer», a expliqué la démissionnaire disant trouver dans cette décision «toute (sa) liberté d’opinion et d’action». D’autant qu’elle entend poursuivre son combat pour l’alternance au sommet de l’Etat, à travers d’autres moyens que la politique. Les contours de son nouvel engagement seront officiellement dévoilés ce samedi 9 septembre, à l’occasion d’une sortie à Nzeng-Ayong à Libreville.