Le secrétaire général adjoint du Rassemblement héritage et modernité (RHM), a été déféré le 12 septembre 2017, à la prison centrale de Libreville.
Le secrétaire général adjoint du Rassemblement héritage et modernité (RHM), Pascal Oyougou, a été présenté le 12 septembre, devant un juge d’instruction, suite à son arrestation le 8 septembre dernier par les agents de la Direction générale de la recherche (DGR).
Au terme de son audition il a été inculpé et placé en détention préventive à la prison centrale de Libreville, pour : «délit d’attroupement non armé ayant troublé la tranquillité publique, complot contre l’autorité de l’État, instigation aux actes ou manœuvres de nature à compromettre la sécurité publique et à provoquer des troubles ou manifestations contre l’autorité de l’État». Selon le juge d’instruction, ces faits sont selon des crimes et délits, prévus et punis par les articles 49, 68, 70, 74, 79 du Code pénal.
Selon une source judiciaire ayant requis l’anonymat, l’enquête ouverte contre l’ancien cadre de l’Agence pour la sécurité de la navigation aérienne en Afrique et à Madagascar (Asecna) a révélé des faits graves à son encontre. «La perquisition au domicile du secrétaire général adjoint du RHM, aurait permis de découvrir dans son véhicule des documents détaillant un plan d’attaque des commissariats, de la base de la Garde républicaine, de la maison Georges Rawiri, des deux chambres du parlement lors du rassemblement stoppé le 4 septembre 2017».
En plus des révélations sur les prétendus desseins du grand rassemblement des partisans de l’alternance, clôturant la semaine d’actions citoyennes et la commémoration du premier anniversaire de l’attaque du QG de Jean Ping, la même source indique qu’un lien aurait également été établi entre le secrétaire général adjoint du RHM et l’auteur du braquage d’un convoi de grumiers à Guidouma. (https://gabonreview.com/blog/coupeur-de-route-politique-a-guidouma/).
Par ailleurs, «des échanges de communication interceptées entre les deux indélicats attestent du financement de 700 mille francs CFA remis par Pascal Oyougou à Joël Mourambou pour la mise en branle d’un plan de déstabilisation par abattage des arbres sur la nationale 1 ; l’explosion des ponts dans plusieurs villages du sud», poursuit la source, assurant que les investigations se poursuivront pour interpeller d’autres personnes impliquées de près ou de loin dans ces faits.
À qui le tour après Frédéric Massavala-Maboumba le 8 septembre, et Pascal Oyougou quatre jours après ? Au regard des arguments avancés par la justice, toute la direction de la Coalition pour la nouvelle république a d’ores et déjà sa place à «sans famille».