Le maire du 4earrondissement de Libreville a récemment initié une campagne d’information et de sensibilisation dans sa circonscription, pour vulgariser les missions du Samu social gabonais et exhorter ses administrés à collaborer avec la structure.
Deux mois après son lancement officiel à Libreville, le Samu social gabonais est encore peu ou pas connu des populations, y compris de celles pour lesquelles il a été créé, en juillet dernier, par l’entremise du ministère en charge de la Solidarité nationale : «les personnes vulnérables, exclus, qui connaissent la précarité, qu’elles soient assurées ou non, et qui n’ont pas de moyens financiers». A la mairie du quatrième arrondissement de la commune de Libreville, les responsables n’entendent pas laisser longtemps inconnue cette structure étatique.
Axel Jesson Ayenoue et ses collaborateurs ont eu l’idée d’initier une campagne d’information et de sensibilisation à l’adresse des habitants de la circonscription. Leur objectif : vulgariser les missions du Samu social et inviter les populations à contacter la structure si elles ont un cas à signaler. Une équipe conduite par le maire du 4e arrondissement a sillonné, lundi 11 septembre, quelques quartiers sous intégrés de la circonscription. «Nous en avons profitez pour faire part aux populations du rôle et des avantages du Samu social pour les personnes économiquement faibles, n’ayant aucun moyen pour s’offrir des soins malgré les avantages, ô combien louables que procurent l’assurance CNAMGS», a précisé Axel Jesson Ayenoue sur son compte Facebook.
L’édile et sa délégation, dont faisaient partie des agents du Samu social, ont également profité de cette visite sur le terrain pour fournir à quelques personnes, présentées comme «les plus vulnérables» de sa circonscription, des soins de première nécessité.
Deux mois après son lancement, le Samu social gabonais revendique déjà la prise en charge de plusieurs personnes dans 6 quartiers de Libreville. La plupart des cas a été présenté par les riverains, grâce au numéro vert 1488 (gratuit) mis à disposition par la structure, qui possède depuis le 23 août un Centre d’assistance psycho-médicale d’urgence au 1er arrondissement de Libreville.