Six personnes ont trouvé la mort dans un accident de la circulation survenu le 15 septembre 2017 à Kango, sur la Nationale 1.
Le Gabon vient d’enregistrer un nouveau drame sur la nationale 1. Six personnes ont péri le 15 septembre à la suite de l’accident d’un bus de transport survenu à Kango, à une centaine de kilomètres de Libreville.
Selon les témoignages recueillis sur le site de l’accident, le bus en partance pour la ville de Makokou, chef-lieu de la province de l’Ogooué-Ivindo, a pris feu vers 13 heures.
L’accident serait survenu suite à dépassement mal maitrisé du bus, lequel aurait occasionné une collusion avec un autre véhicule, suivie d’une embardée dans un canal où il s’est enflammé.
Selon les témoins, l’incendie aurait été provoqué par des bidons d’essence que transportait le bus. Produit hautement inflammable, ce combustible a été certainement en contact avec des étincelles provoquées par l’impact du choc. Le feu serait parti très vite et a embrasé tout le bus. Certains passagers, apprend-on, se seraient tirés miraculeusement d’affaire, mais avec des brûlures dont la gravité reste là aussi indéterminée. Les images rapportées de l’accident sont insoutenables : des corps calcinés, encastrés dans la ferraille du bus totalement ravagé par les flammes.
Mis au courant du drame, le président de la République, à travers un communiqué, a adressé en son nom, celui de son épouse et de tout le peuple gabonais, ses «pensées les plus émues aux nombreuses victimes de ce drame, à leurs familles et à leurs proches».
Si Ali Bongo a rendu hommage aux différents acteurs ayant porté secours aux victimes, il a promis s’assurer «personnellement que le gouvernement prend toutes les mesures nécessaires afin qu’une enquête soit menée et fasse toute la lumière sur les circonstances précises de ce drame». «Je veillerai également à ce que les victimes soient prises en charges comme il se doit», a-t-il garanti.
Auteur : Alain Mouanda