Le chef de l’Etat gabonais, Ali Bongo Ondimba, a lors de son discours circonstanciel à la tribune de la 72ème Assemblée générale des Nations Unies à New York aux USA, réaffirmé sa volonté de protéger l’environnement pour le développement durable de l’Afrique.
« En adoptant le 1er août 2014 une loi d’orientation sur le développement durable, le Gabon réaffirmait son engagement déjà ancien pour l’environnement », a déclaré Ali Bongo Ondimba.
« C’est ce même engagement qui nous a conduits, en juin dernier, à la création de 20 aires marines protégées (9 parcs et 11 réserves aquatiques) couvrant 26% de l’espace marin gabonais ; réalisant ainsi en mer ce que nous avions déjà fait sur terre en sanctuarisant 11% de notre territoire terrestre », a-t-il dit.
Le numéro un gabonais a axé principalement son discours onusien sur l’Accord de Paris sur le climat. A la tribune, il a réitéré que cet accord ne sera pas renégocié, il nous lie. L’Accord de Paris signé en décembre 2015 par 195 pays, vise à limiter le réchauffement climatique.
« Au-delà du réchauffement climatique, les atteintes humaines à notre environnement commun se multiplient, qu’il s’agisse de la déforestation, de la disparition de milliers d’espèces animales et végétales ou des différentes formes de pollution », a évoqué le chef de l’Etat gabonais.
« En ma qualité de coordonnateur du Comité des chefs d’Etat et de gouvernement africains sur le changement climatique (CAHOSCC) », a-t-il poursuivi avant de préciser « je me dois de rappeler que la protection de l’environnement constitue un défi particulier pour l’Afrique car notre développement dépendra de notre capacité à assurer une gestion rationnelle et durable de nos ressources naturelles, tout en assurant à nos peuples les bienfaits du développement ».
Pour Ali Bongo, la préservation de l’environnement est une question de vie et de mort pour l’Afrique qui devrait pouvoir adhérer aux trois principes structurant le Pacte Mondial pour l’Environnement proposé.
Christian Balade