Dans son allocution prononcée à l’Assemblée générale de l’Organisation des Nations unies (Onu), le 21 septembre à New-York, le chef de l’Etat gabonais a décliné les efforts engagés pour le bien-être des Gabonais.
A l’ouverture de la 72e Assemblée générale de l’Organisation des Nations unies (Onu), le 21 septembre à New-York, Ali Bongo n’a pas manqué de mettre en avant les efforts déployés pour que le Gabon demeure le «havre de fraternité et de solidarité qu’il a toujours été».
Très certainement, une manière pour le chef de l’Etat gabonais, d’aller dans le sens de la présente session des Nations unies, dont le thème du débat général est «Priorité à l’être humain : paix et vie décente pour tous sur une planète préservée». Pour Ali Bongo, la paix et la sécurité́ constituent des préalables nécessaires au développement de l’Afrique en général et du Gabon en particulier.
«Voilà̀à pourquoi, j’ai convoqué́é au début de cette année un dialogue politique auquel j’ai invité́ toutes les forces vives de la Nation», a rappelé le président gabonais. «Tous ceux qui y ont pris part ont pu débattre, sans tabou, de tous les sujets et des réformes souhaitables pour notre pays et sont parvenus à des compromis, certes difficiles, mais dynamiques et nécessaires sur les modes de scrutin, l’organisation électorale ou l’organisation des pouvoirs», a-t-il affirmé.
Et ce dernier de souligner que la mise en œuvre des conclusions du Dialogue politique a déjà̀ débuté par la composition récente d’un nouveau gouvernement, intégrant des représentants de l’opposition et de la société civile. «Le nouveau gouvernement a pour cadre d’action la vision d’un Gabon émergent à l’horizon 2025 qui s’inscrit dans la problématique du développement durable et la diversification de l’économie nationale», a déclaré Ali Bongo.
Cette orientation visant à réduire la dépendance envers les industries extractives et la volatilité des cours des matières premières, «se matérialise déjà̀ à travers un tissu industriel créant emplois et richesses : la zone économique à régime privilégié de Nkok». Cet horizon tracé par Ali Bongo et serti d’optimisme risque d’être compromis par l’emprise de la crise économique actuelle.
Qu’importe ! Selon Ali Bongo, son gouvernement entend braver tous les obstacles pour garantir une vie décente aux populations. «Malgré tout, mon gouvernement s’efforce d’offrir aux Gabonais des conditions de vie meilleure, par diverses mesures, allant de la réduction des prix des denrées de première nécessité à la construction d’hôpitaux universitaires de troisième génération», a-t-il déclaré à l’Assemblée générale de l’Onu.
«Dans le même ordre d’idées, j’ai initié un programme pour l’égalité des chances qui doit permettre à tous les Gabonais de partir avec les mêmes moyens sur le chemin de l’accomplissement personnel et collectif. De même que j’ai inscrit l’autonomisation de la femme dans l’agenda gouvernemental», a-t-il ajouté. Un beau discours pour un auditoire fort éloigné des préoccupations des populations. Ces convictions auront-elles un réel impact sur le terrain, quand on sait que les mesures mises en relief dans ce discours peinent à féconder le bien-être.
