Un an après l’accord entre les deux opérateurs, la cession des champs mâtures de Total Gabon à Perenco s’est matérialisée, le 30 septembre à Libreville, avec la signature d’une convention de cession d’actifs.
La cession des champs mâtures de Total Gabon à Perenco s’est concrétisée avec la signature d’une convention de cession d’actifs, le 30 septembre à Libreville. Soit l’aboutissement d’un travail de longue haleine entamé un an plus tôt, à en croire le ministre du Pétrole.
«Depuis à peu près un an, nous travaillons avec l’essentiel des équipes, aussi bien de Perenco, Total Gabon et bien évidemment la direction générale des hydrocarbures et la direction générale de l’Economie ; pour pouvoir aboutir à un partenariat qui va permettre désormais à Perenco de pouvoir exploiter les champs mâtures de Total Gabon», a déclaré Pascal Houangni Ambouroue, relayé par L’Union.
La signature de cette convention découle effectivement d’un accord conclu le 27 février 2016. Celui-ci confère à Perenco, la propriété de cinq champs dont Avocette, Atora ou encore Coucal. Pour le directeur Afrique de Perenco, cette issue représente clairement une opportunité pour la société d’augmenter sa production.
«C’est historique (…) Perenco rachète un certain nombre de champs mâtures à Total Gabon et va mettre en œuvre un certain nombre de moyens industriels pour augmenter la production des champs mâtures au Gabon, puisque c’est le savoir- faire essentiel de l’entreprise», a souligné Denis Chatelan. Actuellement, Perenco produit 90 millions de pieds cube de pétrole, dont 60 millions alimentent le marché local.
Total Gabon, pour sa part, a insisté sur le caractère historique de cette opération. «Il s’agit d’une opération majeure de l’industrie pétrolière du Gabon, et qui permet de créer de la valeur pour notre industrie», a déclaré le directeur général de la compagnie pétrolière. Henri-Max Ndong Nzue n’a pas manqué d’évoquer l’avenir de Total Gabon, qui entend demeurer un acteur majeur du secteur.
«Cette opération permet de nous recentrer sur nos activités en mer et sur lesquelles nous pouvons apporter de la valeur pour l’industrie pétrolière gabonaise. Une stabilisation et une croissance de la production. Nous allons poursuivre nos efforts et l’avenir nous dira si nous sommes capables de découvrir de nouveaux gisements dans notre bassin pétrolier», a affirmé Henri-Max Ndong Nzue.