Les patrons des filiales de ce groupe bancaire sont réunis du 16 au 20 octobre 2017 autour du top management de l’entreprise pour évaluer la vision du groupe adoptée depuis deux ans et dont le cap est mis sur le renforcement du positionnement et de l’efficacité de la banque à l’horizon 2020.
La Banque gabonaise et française internationale (BGFIBank) a opté pour le renforcement de «l’Excellence 2020» qui vise un meilleur positionnement et une plus grande efficacité à travers ses différentes filiales, a déclaré le 16 octobre 2017 à Libreville, au Gabon, le président-directeur général (PDG), Henri Claude Oyima, à l’occasion de l’ouverture des conférences budgétaires annuelles de ce groupe bancaire. Les travaux de la capitale gabonaise dont le leitmotiv est «réinventer la banque pour mieux servir nos clients» regroupent l’ensemble des directeurs généraux des filiales du groupe ainsi que leurs directeurs financiers avec pour objectif d’«échanger, concevoir, examiner et coordonner les budgets 2018 pour chacune des entités du groupe». Pendant cinq jours, les principaux dirigeants de chaque filiale vont échanger autour des orientations stratégiques, mettant en exergue les enjeux de développement du groupe pour l’exercice 2018 et établissant par la même occasion leurs prévisions budgétaires.
Dans sa présentation, le président-directeur général a rappelé les enjeux du groupe, notamment l’objectif général, les défis regroupés en sept familles, des risques à maîtriser, les projets structurants et, enfin, les objectifs budgétaires contenus dans la lettre de cadrage publiée en juillet 2017 et dont des orientations s’inscrivent dans le cadre du Projet d’entreprise «Excellence 2020» placées sous le signe du «renforcement» pour l’exercice 2018. «Durant l’année 2017, le groupe a accéléré la transformation de ses activités pour mieux accompagner nos clients et mieux nous développer dans un environnement de plus en plus exigeant. Le groupe compte maintenir le rythme de cette transformation en 2018 avec l’ambition de renforcer pleinement son potentiel en termes de croissance organique notamment, de synergies et d’efficacité opérationnelle afin de dégager un niveau de performance conforme aux attentes de notre organe délibérant», a expliqué Henri Claude Oyima.
Des efforts qui doivent être effectués dans le respect à minima des quatre indicateurs de mesure de la performance arrêtés pour l’exercice 2018, à savoir, une rentabilité des fonds propres à 15% minimum, un ratio de solvabilité de 15% minimum, un coût du risque global de 2% maximum et un coefficient brut d’exploitation de 55% maximum. Présent dans onze pays, notamment en Afrique subsaharienne et en France, BGFIBank, premier groupe bancaire en Afrique centrale, propose des conseils et des services à sa clientèle autour des quatre métiers principaux, en l’occurrence la banque commerciale, la banque d’investissement, les services financiers spécialisés et l’assurance.
Le groupe BGFIBank présente un résultat net consolidé de 39 milliards de francs CFA en hausse de 31% en 2016. Ces chiffres confirment «la solidité d’un modèle bancaire résilient par rapport à la conjoncture des matières premières, essentielles dans les économies du Gabon et de l’Afrique centrale en général». Les principaux agrégats de l’institution se sont inscrits en hausse, à l’image du Produit net bancaire (PNB) arrêté à 221 milliards de francs CFA contre 218 milliards de francs CFA en 2015 et du total-bilan qui est à 2 935 milliards de francs CFA alors que les fonds propres de la banque sont de 330 milliards de francs CFA.
ACHILLE MBOG PIBASSO