Dans un communiqué publié mercredi, l’Union européenne a indiqué qu’elle poursuit son dialogue politique intensifié avec le gouvernement gabonais tel que prévu par l’accord de Cotonou. L’organisation européenne a réitéré son attachement au respect des droits de l’Homme au Gabon et à l’organisation d’une enquête internationale sur les violences post-électorales de 2016.
L’UE a fait le point sur le dialogue politique intensifié en cours avec le Gabon dont la dernière réunion s’est tenue il y a quelques semaines à Libreville.
« Au cours de la réunion, l’UE a insisté de nouveau sur la nécessité et l’importance de faire toute la lumière sur les violences post-électorales de 2016, passage obligé afin de rétablir la réconciliation entre tous les Gabonais et de garantir la stabilité durable du système démocratique. Également, l’UE a réitéré son appel et appui à l’organisation d’une enquête indépendante portant sur ces faits. », peut-on lire dans le communiqué.
Dans le prolongement de ses échanges avec Libreville, l’UE entend se pencher sur « la légalité et les normes régionales et internationales en matière des détentions et arrestations, le droit à un procès équitable et les conditions d´emprisonnement ».
Ce communiqué intervient un mois environ après la résolution du parlement européen qui appelait à des sanctions contre le régime d’Ali Bongo dont la légitimité de l’élection le 27 aout 2016 est toujours mise en doute par l’Union européenne et contestée par son principal adversaire Jean Ping. Ce dernier a engagé un lobbying intensif depuis un an auprès des autorités européennes pour plaider sa cause.