Le Parti démocratique gabonais (PDG, au pouvoir) a exprimé son indignation, mercredi à Libreville, suite aux propos tenus par le président du Bloc démocratique chrétien, Guy Christian Mavioga, indiquant que le parti au pouvoir est un danger pour le Gabon.
« Les propos désobligeants et la tentative maladroite de livrer le Parti démocratique gabonais à la vindicte populaire en le désignant comme le premier danger du Gabon, dissimulent mal les veines tentatives de certains compatriotes de s’ériger en véritables hommes politiques ; Parce que hélas cela ne s’invente pas, cela ne se décrète pas », a dit Clémence Mezui, appuyée par Fidèle Angoué Mba, tous deux porte paroles du PDG.
Les deux portes parole ont, tout en reconnaissant que toute oeuvre humaine tend vers la perfection, ont exprimé la volonté du PDG de se régénérer.
» Conscient des responsabilités devant l’histoire et devant la nation gabonaise, le PDG a décidé d’engager d’importantes réflexions devant déboucher sur sa régénération et sa revitalisation. C’est le sens que nous donnons aux conseils provinciaux qui démarrent cette semaine et au prochain congrès extraordinaire. Attelés à préparer ces rendez-vous d’une importance capitale, les militantes et militants du parti démocratique gabonais ne se laisseront pas distraire par qui que ce soit » ont-ils martelé.
Ils ont demandé à l’ensemble des militants de faire preuve de vigilance en attendant leurs prochaines assises.
Dans une déclaration devant la presse nationale et internationale le 16 octobre dernier, Guy Christian Mavioga, président du Bloc démocratique chrétien (BDC), et par ailleurs, porte parole de la majorité Républicaine pour l’Émergence avait déclaré que : nous pensons que le PDG à l’étape actuelle est le premier danger du Gabon.
Au regard de cette déclaration, le PDG envisage mener une réflexion sur ce sujet estimant que cela constitue une violation de la charte de la majorité présidentielle.