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Les soutiens de Jean Ping à l’offensive

En réaction à la descente d’un huissier et d’un escadron de gendarmes au domicile de Jean Ping, les associations soutenant son action lui ont signifié leur soutien et dénoncé ce qu’elles qualifient de graves dérives.

La dynamique gabonaise des femmes et la plateforme des femmes du Gabon, ainsi que la Coordination générale de gestion du quartier général de Jean Ping (CGQG) ont dénoncé avec vigueur l’incident du 13 octobre.

Pour les soutiens du leader de la Coalition pour la nouvelle République(CNR), l’irruption au domicile de Jean Ping d’un huissier et d’un escadron de gendarmes cagoulés, pour lui notifier la saisie de ses biens dans le cadre d’une affaire en diffamation qui l’oppose à un proche d’Ali Bongo, constitue une grave dérive.

Regroupés le 20 octobre au QG de Jean Ping, ces entités de soutien ont réagi à travers des déclarations et motions de soutien. Première à intervenir, Paule Magamamuketu, au nom de la plateforme des femmes du Gabon, a lancé un appel en direction de la femme Gabonaise. «Femme Gabonaise, lève-toi, et face aux agressions barbares comme celle que vient de subir le président Ping, ayons le courage de crier ‘’non’’ à la justice à deux vitesses, ‘’non’’ à l’instrumentalisation de la justice à des fins politiques. Hurlons pour appeler de toutes nos forces l’Etat de droit et le respect de la souveraineté du peuple», a-t-elle lancé.

Les jeunes de la CGQG ont pour leur part lu une motion de soutien. En plus d’interpeller la communauté nationale et internationale, leur représentant a invité la jeunesse à condamner «cet acte odieux». Il est question de dire : «plus jamais ça. Trop c’est trop !».

Juste Brice Yangui de la même coordination a lui, adressé un message à la justice. «Si vous réclamez quelque chose à Jean Ping, sachez que c’est également au peuple qui l’a élu que vous le réclamez. Le peuple a le plein droit de contribuer au remboursement de cette dette envers votre justice instrumentalisée et aux ordres d’un individu afin de laisser tranquille notre président élu. », a-t-il indiqué.

Concernant la violation des droits humains, illustrée par les multiples arrestations, Mme Nancy Meye a dénoncé le harcèlement des partisans de l’opposition et des membres de la société civile, tout en exigeant la libération sans condition et sans délai de tous les prisonniers politiques et d’opinion.

Auteur : Alain Mouanda

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