Le directeur général du Fonds national d’aide sociale (FNAS), Hermann Kamonomono, a effectué le 24 octobre à Libreville une visite de vérification des projets bénéficiaires de crédits, au titre des Activités génératrices de revenus (AGR).
Dans le cadre de la réalisation des Activités génératrices de revenus (AGR), l’opération de vérification et de suivi des projets ayant reçu le soutien du Fonds national d’aide sociale (FNAS) a démarré le 24 octobre à Libreville. En effet, le directeur général du FNAS a visité plusieurs sites, notamment le périmètre agropastoral d’Alibandeng et le site de l’association des femmes veuves de la Baie des cochons.
Il s’agit pour Hermann Kamonomono de s’assurer de la bonne utilisation des fonds alloués à petits porteurs de projet. Cette évaluation permet non seulement de vérifier le bon déroulement des activités, mais aussi de mesurer l’impact des financements octroyés.
«Il était important pour moi d’aller vers ces promoteurs et de voir dans quelles conditions ils travaillent, de mesurer les difficultés auxquelles ils sont confrontés. Et, ensuite, voir dans quelle mesure on peut améliorer notre partenariat pour un meilleur développement de leurs activités», a confié Hermann Kamonomono.
En 2015, le FNAS et la Banque gabonaise de développement (BGD) avaient signé une convention de partenariat pour faciliter l’accès des Gabonais économiquement faibles au microcrédit, pour le financement des AGR.
Selon le directeur général du FNAS, pour les projets en cours de réalisation, les promoteurs s’attèlent à rembourser la part de microcrédit chaque fin de mois, via leurs comptes auprès de la BGD.
«Malgré les difficultés auxquelles ils peuvent être confrontés, ils s’en sortent. Les difficultés majeures rencontrées par ces opérateurs économiques sont la pérennisation de l’activité et le remboursement de crédits», a relevé le directeur général du FNAS. À ce jour, le fonds a financé 275 projets sur l’ensemble du territoire national. Ils portent sur l’agriculture, l’élevage, la pêche, le tourisme, l’artisanat, les services et la petite transformation.