17 ingénieurs issus de l’administration gabonaise, formés sur les équipements de transmission Network NGWDM du fournisseur Huawei, ont reçu leur certificat de formation le 27 octobre à Libreville. Ce «transfert de compétences» s’inscrit dans le cadre du projet de Backbone national gabonais-CAB4.
Le directeur général de l’Agence nationale des infrastructures numériques et des fréquences (Aninf) Alex-Bernard Bongo Ondimba, et le vice-président de Huawei technologie, Li Dafeng, ont présidé le 26 octobre à Libreville, la cérémonie de remise officielle de certificat de formation d’ingénieurs gabonais. Cette formation était axé sur les équipements «Huawei Transmission Network NGWDM Optix OSN 8800 & 1800 et iManager U2000 NMS» du programme de HUAWEI pour le projet CAB4.
Les récipiendaires sont issus de l’Agence nationale des infrastructures numériques et des fréquences (Aninf); de la Société de patrimoine des infrastructures numériques (Spin); d’Axione; du ministère en charge de l’Économie numérique et des opérateurs du secteur. Pendant plus d’un mois, du 6 juin au 20 juillet 2017, ils ont bénéficié d’une formation axée sur la théorie et la pratique, sur la maintenance et la sécurisation de ces équipements.
Selon le directeur général de l’Aninf, cet engagement du groupe Huawei dans la formation et le transfert de compétences ne date pas d’aujourd’hui. C’est un élément important dans la stratégie de la politique de la Chine au Gabon. «Le Gabon a besoin non seulement des ressources financières, mais également de personnels qualifiés pour installer, sécuriser, exploiter et maintenir ses infrastructures technologiques», a précisé Alex-Bernard Bongo Ondimba.
Les équipements de transmission fournis par l’entreprise Huawei, pour lesquels ces ingénieurs ont été formés, permettront au Backbone national de délivrer de la capacité Internet à très haut débit sur l’ensemble des 5 provinces (l’Estuaire, le Moyen-Ogooué, l’Ogooué-Lolo, l’Ogooué-Ivindo et le Haut- Ogooué) qu’il traverse. «C’est 89% de la population qui aura accès au très haut débit lors de la livraison de cette infrastructure», estiment les ingénieurs de l’Agence nationale des infrastructures numériques et des fréquences.