Plan de relance économique (PRE), situation économique en général, perspectives économiques à moyen terme, stratégies de diversification…Autant de sujets abordés lors du lancement, le 27 octobre à Libreville, de la série d’échanges entre la délégation du Fonds monétaire international (FMI) et la Confédération patronale gabonaise (CPG).
Actuellement en mission à Libreville, la délégation du Fonds monétaire international (FMI) a entamé une série d’échanges avec la Confédération patronale gabonaise (CPG), le 27 octobre à Libreville. Cette première rencontre a permis aux membres de la mission de l’institution de Bretton Woods de tâter, à travers le secteur privé, le pouls de la situation économique nationale.
Nous avons souhaité discuter avec les chefs d’entreprises et le président de la CPG sur le Plan de relance économique (PRE) du gouvernement. Nous avons discuté de la situation économique en général, des perspectives économiques à moyen terme avec les stratégies de diversification et des préoccupations des entreprises», a expliqué le chef de la mission du FMI.
Mais surtout, patronat et FMI ont échangé sur l’effet de la dette intérieure et les arriérés de l’Etat auprès des entreprises. «Le tout pour essayer de voir quelle est la solution à cette problématique», a confié Alex Segura-Ubiergo. «Je ne peux vous en dire plus car nous sommes encore en pleine discussion avec les autorités de l’Etat», a-t-il ajouté.
Pour le président de la CPG, cette série de discussions est la bienvenue dans le contexte économique actuel. «Le FMI, comme d’autres partenaires au développement de notre pays, nous rencontre périodiquement pour discuter de la situation économique, s’imprégner de nos préoccupations et de nos éventuelles contributions. Car la CPG représente une grosse partie des entreprises, en termes de PIB, contribuant à la création de richesses nationales», a déclaré Alain Ba Oumar.
Ce dernier s’est par ailleurs réjoui de l’implication de l’institution de Bretton Woods dans la mise en œuvre du PRE. «Le FMI est venu nous voir avant la mise en œuvre du PRE. L’institution est venue nous voir après le lancement de ce plan, histoire de voir comment les choses avancent. Car, les perspectives de mobilisation des ressources de l’Etat se situent à ce niveau», a affirmé le patron des patrons.
S’agissant de l’apurement de la dette intérieure, la CPG a espéré que l’Etat tiendra ses engagements. Nous espérons que la dette intérieure sera priorisée, comme cela a été annoncé sur plusieurs forums. Car le PRE atteindra difficilement ses objectifs si cette question n’est pas réglée. Et ça, toutes les parties concernées en sont conscientes», a conclu Alain Ba Oumar.