La société d’exploration basée à Londres, épaulée par deux fonds du capital-investisseur Carlyle, a finalisé la reprise de la totalité des actifs de Shell au Gabon, pour un montant de 628 millions de dollars. Les 400 employés du pétrolier anglo-néerlandais sont tous repris par Assala Energy.
Soutenue par le gestionnaire d’actifs américain Carlyle, l’entreprise d’exploration et de production pétrolière Assala Energy, basée au Royaume-Uni vient de finaliser le rachat de la filiale gabonaise du groupe pétrolier anglo-néerlandais Shell au Gabon – une opération qui était annoncée depuis plusieurs mois, et dont la date valeur a été fixée au 31 décembre 2015.
Cette transaction concerne l’ensemble des opérations pétrolières et gazières « onshore » de Shell au Gabon, ainsi que ses infrastructures associées : cinq champs exploités (Rabi, Toucan/Robin, Gamba/Ivinga, Koula/Damier et Bende/M’Bassou/Totou), une participation dans quatre champs non exploités (Atora, Avocette, Coucal et Tsiengui), ainsi que l’infrastructure associée au réseau d’oléoducs « onshore » de Rabi à Gamba et le terminal d’exportation de Gamba Sud.
Jusqu’à 60 000 barils par jour
Pour mener à bien cette opération, qui porte sur un montant de 628 millions de dollars (540 millions d’euros), Assala Energy assumera un prêt de 285 millions de dollars, tandis que deux fonds du groupe Carlyle assureront le reste du financement : Carlyle International Energy Partners (CIEP) et Carlyle Sub-Saharan Africa Fund (CSSAF). Il s’agit du plus gros investissement réalisé par Carlyle à ce jour en Afrique.
Shell était présent au Gabon depuis cinquante ans et sa production atteignait jusqu’à 60 000 barils par jour. Comme le prévoyait l’accord de fin de grève conclu en janvier, les 400 salariés de Shell sont tous repris par Assala Energy.