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Élections législatives : Plutôt en décembre 2018

Selon des sources généralement bien informées, le renouvellement de la chambre des députés se ferait plutôt en décembre qu’en avril prochain. Elles se basent sur le travail à accomplir avant de parvenir à l’organisation de scrutins justes et honnêtes.

Sauf revirement, le mandat actuel des députés devrait être une nouvelle fois prorogée. L’idée d’un report supplémentaire du scrutin législatif fait son bout de chemin… Initialement prévues au terme du mandat législatif en décembre 2016, et reportées une première fois en juillet 2017, puis une deuxième fois en avril 2018, la tenue des élections législatives devrait encore être reportée. La date «consensuelle» entre les parties ayant pris part au Dialogue politique d’Angondjé se situerait autour du mois de décembre 2018, pratiquement au même moment que les prochaines élections locales.

«Il y a trop à faire pour aller aux élections en avril 2018»

Comme en a récemment rendu compte Gabonreview, la toute première réunion de la Commission ad hoc paritaire de suivi et d’évaluation des actes du Dialogue avait jugée improbable l’organisation de ce scrutin en avril prochain. Trop de dossiers restaient au point de départ, à savoir le redécoupage électoral, la révision du fichier électoral, ainsi que la révision du Code électoral qui est la conséquence de tous ces changements. «Il y a trop à faire pour aller aux élections en avril», avait souligné un des co-rapporteurs de l’opposition au sein de la Commission.

N’ayant pas eu le temps de procéder à la redéfinition, au détail, des circonscriptions électorales, les participants au Dialogue avaient estimé que c’était à une commission paritaire de s’en charger. Il y a donc du pain sur la planche pour les membres de cette Commission ad hoc co-présidée par le secrétaire général du Parti démocratique gabonais (PDG, majorité) et par le président de l’Union du peuple gabonais (UPG, opposition)…

«Il faut du temps pour l’organisation d’une élection fiable et transparente»

Et comme pour apporter de l’eau au moulin, le porte-parole de la présidence de la République, Ike Ngouoni Aïla Oyouomi, y est allé d’une évidence lors de sa dernière conférence de presse : «il paraît évident qu’il faut du temps pour l’organisation d’une élection fiable et transparente». Venant du palais du bord de mer, ce propos sonne comme un appui à la proposition de la Commission ad hoc paritaire de suivi et d’évaluation des actes du Dialogue de voir les élections législatives se tenir au-delà d’avril 2018. Certaines sources avancent également que «le fait d’avoir adopté, à la quasi-unanimité, le projet de révision constitutionnelle controversée, permet aux députés de passer plus de temps au Palais Léon-Mba, en tout cas jusqu’à la fin de l’année prochaine».

«Les prochaines élections législatives se tiendront en décembre 2018», indique, de manière péremptoire, une source digne de foi. Prévues également à la fin de l’année 2018, les élections municipales et départementales devraient donc se tenir au même moment. Sauf revirement… Mais, on peut s’en douter, ce n’est pas cette volonté apparente d’aller vers plus de transparence électorale qui devrait calmer les tensions ou faire cesser les vociférations et les anathèmes. Dans un pays n’ayant jamais fait preuve de maturité dans l’organisation des scrutins électoraux, on peut prédire toutes formes de suspicions si ce report venait à se confirmer !

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