Disant vouloir parler « aux Gabonaises et aux Gabonais de tous bords, majorité, opposition, société civile », Jean Ping les a appelés « à transcender leurs clivages et à placer la Nation au-dessus des intérêts particuliers ».
Dans un « discours à la Nation » lu depuis sa résidence à Libreville, il estime que face « aux pires turbulences » de l’histoire du Gabon, « le devoir nous commande de mettre de côté les petits calculs politiciens pour nous rassembler autour de l’idéal commun ».
« Cet idéal a été clairement défini le 27 août 2016, lorsque vous m’avez majoritairement élu par les urnes », a déclaré Jean Ping.
Il contesté les résultats donnant en 2016 la victoire au président sortant Ali Bongo, au pouvoir depuis 2009.
L’annonce de la réélection du président sortant avait donné lieu à des violences meurtrières, à la suite de manifestations organisées par les partisans de M. Ping et réprimées par les forces de l’ordre.
Il n’a pas fait état de la maladie du chef de l’Etat, mais sa déclaration survient dix jours après l’hospitalisation à Ryad du président Bongo.
Ce dernier a été victime d’un « malaise », affirme la présidence gabonaise qui, depuis le 28 octobre, n’a plus communiqué sur son état de santé.