Le mouvement Gabon Nouveau (GN), fondé il y a un peu plus d’un an par Mike Jocktane, a organisé le week-end dernier un grand rassemblement au quartier Petit-Paris, dans le 3e arrondissement de Libreville. Au-delà du discours visant à mobiliser les troupes, les responsables du parti ont installé des cellules d’animation de la province de l’Estuaire.
Après sa démission de l’Union nationale (UN) d’André Mba Obame, dont il était l’un des proches, Mike Jocktane est aujourd’hui président d’une formation politique : Gabon Nouveau (GN). La nouvelle formation politique a organisé, le week-end dernier, à Petit-Paris, dans le 3e arrondissement de Libreville, un grand meeting pour l’installation des cellules d’animation de la province de l’Estuaire. Il s’agit de responsables des bureaux de la Coordination d’arrondissements, chargés d’animer et de coordonner les activités de cette formation politique dans la province.
Le président de Gabon Nouveau a mis à profit ces moments pour partager la vision et les objectifs du mouvement. «Il est possible d’être radical et non violent. Comme Martin Luther King qui, depuis mon enfance, m’a toujours inspiré, j’ai choisi de mener mon combat pour le Gabon Nouveau avec une totale détermination et dans un esprit de paix avec tous», a-t-il indiqué.
Gabon Nouveau qui se range dans l’opposition dite «responsable et constructive» assure qu’il reste en phase avec les valeurs défendues par André Mba Obame. Mike Jocktane, fait en effet partie de ceux qui s’étaient prononcés en faveur du Dialogue politique d’Ali Bongo à Angondjé. Ce qui lui a parfois valu d’être taxé de «traitre» et «d’avoir oublié les événements du 31 août 2016 pour lesquels ses anciens compagnons de l’UN continuent de se battre». Pour l’évêque de l’église Christ révélé aux nations (CRN), «le Gabon nouveau se prépare maintenant». «Le Gabon doit se réconcilier». Toutefois, a-t-il indiqué, «pardonner n’est pas oublier».