La Société d’exploitation du Transgabonais (Setrag) se verra imposer, à compter du 1er janvier 2020, une taxe sur le fret marchandises. Collectée sur quatre ans, cette taxe va générer 30 milliards de FCFA qui seront affectés au financement des travaux de réhabilitation de la voie ferrée.
30 milliards de francs CFA. C’est le montant en taxes que la Société d’exploitation du Transgabonais (Setrag) va reverser à l’État, sur quatre ans, pour la réhabilitation de la voie ferrée. Une disposition contenue dans le Projet de Loi de finances (PLF) 2020, dans la rubrique «Procédure spéciale d’aide à la régularisation fiscale».
«La TVA relative au transport ferroviaire sur le fret marchandises, collectée sur une période de quatre années à compter du 1er janvier 2020, est affectée au financement des travaux de réhabilitation des 24 zones instables du Transgabonais. Le cumul de ladite TVA concédée sur la période ci-dessus définie ne peut excéder la somme de 30 milliards de francs CFA», indique le PLF 2020.
En l’état actuel, l’exploitation du chemin de fer n’est pas optimale, en raison de la vieillesse de l’outil (rails, ponts, traverses). À cette situation s’ajoute l’existence de zones instables, qui se gorgent d’eau pendant la saison des pluies et déstabilisent la voie ferrée. Ces zones occasionnent des ralentissements du trafic en saison des pluies, avec des risques élevés de déraillements.
Les 30 milliards de francs CFA collectées auprès de Setrag entrent dans le cadre du Programme de remise à niveau (PRN) du chemin de fer. Ce programme est financé à hauteur de 146 milliards de francs CFA par Setrag et, 61 milliards de francs par l’État gabonais. Soit 207 milliards de francs CFA.