Recevant le président de la Commission nationale de lutte contre l’enrichissement illicite (CNLCEI), le 21 novembre, le bureau du Sénat a promis d’accompagner cette institution pour la réussite de ses missions.
La Commission nationale de lutte contre l’enrichissement illicite (CNLCEI) aura-t-elle les coudées franches pour réussir sa mission, face à la massification de la corruption. Son président qui s’est déjà plaint à plusieurs reprises de l’étroitesse de son arsenal juridique a été reçu, le 21 novembre, par le bureau du Sénat.
Cette rencontre a permis au Sénat de prendre un premier contact avec les commissaires et d’échanger sur la problématique de la lutte contre la corruption et l’enrichissement illicite qui, pour l’institution, «est un combat noble». Dans cette optique, les sénateurs ont estimé que la campagne de déclaration des biens menée auprès des agents de l’État et initiée par la CNLCEI, conformément à la législation en matière de lutte contre l’enrichissement illicite, «ouvre un nouveau cycle dans le combat contre la corruption et l’enrichissement illicite». À l’heure où notamment, les responsables publics sont appelés à faire preuve d’exemplarité.
Les commissaires ont mis à profit cette rencontre pour «solliciter des sénateurs un relèvement des dotations» allouées à la CNLCEI «dans le cadre du budget 2020». Pour Nestor Mbou, la revue à la hausse de l’institution dont il a la charge est nécessaire pour l’atteinte des objectifs assignés à la CNLCEI, d’autant plus qu’elle demande des «moyens conséquents».
«Le Sénat, par ma voix et celle de son Bureau, réitère notre engagement à accompagner la Commission nationale de lutte contre l’enrichissement illicite (CNLCEI) dans la réussite des missions qui lui sont dévolues», a écrit sur son compte Facebook, la présidente du Sénat, Lucie Milébou Aubusson.