Le conseil des gouverneurs de l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) était en conclave, jeudi 28 mai, à la faveur d’une visioconférence. La 157e réunion du genre depuis la création de l’institution, en septembre 1960, était présidée par le gouverneur délégué pour le Gabon, Magloire Menie Akoue. D’autant que notre pays a été porté à la tête de la présidence tournante.
C’est conformément aux dispositions de l’article 2 portant attributions et responsabilités des gouverneurs, que le conseil a passé au peigne fin les préoccupations soumises à l’agenda du jour par le secrétariat général de l’Opep, pour approbation. À la faveur des travaux, le secrétariat général a donc fait le point sur l’évolution de l’accord historique de réduction de la production du 12 avril 2020, entre les pays membres de l’organisation et leurs alliés. Lequel accord visait à faire rebondir les cours, qui avaient lourdement chuté.
« La première phase de cette réduction s’étale de mai à juin. Elle est estimée à 9,7 millions de barils par jour », a précisé M. Menie Akoue, par ailleurs conseiller technique en charge des questions de pétrole et de gaz au ministère des Mines.
À noter que l’annonce de cette réduction avait permis aux cours du brut de rebondir d’environ 3% à l’ouverture des marchés asiatiques. Le baril américain de West Texas Intermediate (WTI) avait même grimpé à 23,55 dollars. Tandis que celui de Brent de la mer du Nord s’établissait à 32,46 dollars.
Styve Claudel ONDO MINKO