Pour le ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, « il n’y a pas d’ambiguïté par rapport à la reprise de cours ».
L’étude des conditions de ce redémarrage a été disséquée au cours des deux réunions tenues par l’ensemble des parties prenantes à l’Institut universitaire des sciences de l’organisation (UISO). Il a été arrêté à cette occasion que de juin à août 2020, la reprise ne concernera que les activités pédagogiques spécifiques, notamment les soutenances, les examens et les corrections.
Secrétaire général de ce département ministériel, le Pr Tom Mabenga Ylenga estime que « les conditions posées par le Snec à l’occasion de son assemblée générale » ont été passées au peigne fin lors de ces rencontres de l’UISO. Par exemple, la généralisation du e-learning (télé-enseignement) sera bien menée, ce d’autant que certains établissements universitaires, à l’instar de l’Institut national des sciences de gestion (INSG), l’expérimentent avec succès depuis 2 ans.
Cependant, note le SG de l’Enseignement supérieur, les autres problèmes posés, comme l’apurement de la dette due aux vacations, les régularisations des situations administratives… ainsi que les modalités ont fait l’objet d’une budgétisation de l’ordre de 21 milliards de francs, qui sera soumise prochainement en Conseil des ministres.
Et s’agissant de la reprise totale des cours, elle devra se déployer de septembre 2020 à janvier 2021 avec l’introduction du télé-enseignement couplé au présentiel, apprend-on.