Le délégué général du Centre des libéraux réformateurs (CLR, majorité), Dr Nicole Assélé a dans un communiqué publié lundi dénoncé un grosse cabale en cours, ourdie par des personnes tapis dans l’ombre pour dit-elle, déstabiliser le seul parti de la majorité qui soutien sincèrement le Président Ali Bongo Ondimba.
« Le CLR ne peut donc que s’interroger sur la nature des desseins visés par la manipulation en cours qui consiste à remettre sous le feu des projecteurs des paroles ne faisant plus l’actualité, tout en voulant faire croire à l’opinion qu’elles seraient récentes et en parfaite résonance avec le débat relatif à la marche institutionnelle de notre pays », a fustigé le communiqué signé du Dr Assélé..
Dans une émission intitulée : « Assélé vous parle », diffusée le 16 mars 2020 sur les ondes de sa radio privée « Génération Nouvelle », le président fondeur du CLR Jean Boniface Assélé, par ailleurs oncle maternel d’Ali Bongo Ondimba, avait, dans une sorte de diatribe en direction du régime déclaré que « je suis l’oncle mais je ne sais même pas où est mon neveu. Depuis qu’il est revenu de Riyad pour Libreville je l’ai jamais rencontré ».
Pour le CLR, ces propos de nature à semer le trouble dans l’opinion et dans ses rangs n’engageaient que son auteur qui s’exprimait à titre personnel. La fille d’Assélé qui a pris la Direction du parti et tous les cadres de la formation politique s’étaient démarqué de cette posture.
Des propos tendant à accréditer la thèse de l’opposition qui pense que le Président de la République est malade et il serait en incapacité de diriger le pays. Toute chose battue en brèche par le CLR, soutenant que le numéro un gabonais qui se remet progressivement de son AVC du 24 octobre 2018 est bel et bien aux commandes du pays.
« Soutien inconditionnel du Chef de l’État depuis 2009 et face à tous les défis actuels et futurs, le Centre des Libéraux Réformateurs rappelle aux uns et autres que son attachement à la personne d’Ali BONGO ONDIMBA, à son action politique et à sa vision pour le Gabon, ne saurait faire l’objet du moindre doute ni d’une quelconque aspérité », souligne-t-on.
Camille Boussoughou